La wilaya de Bouira et particulièrement sa région Sud, a connu une épidémie de brucellose en 2017. Le secteur de la santé à Bouira connaît une dynamique sensible coïncidant avec l'arrivée d'une directrice qui a donné un coup de pied dans la fourmilière. Après la mégaopération concoctée par l'Association populaire fraternelle algéro- française et le Comité des donneurs de sang de Bouira représenté par le secrétaire général de l'organisation internationale, le docteur Sayah, le village pour diabétiques, le secteur a vu l'organisation d'une rencontre autour du cancer organisée par l'association Nour el Amal au niveau du centre Sidhoum Djaffar au chef-lieu de wilaya. Lors de cette rencontre la présidente de la dite association a tiré la sonnette d'alarme: «Le cancer à Bouira, est en constante progression. Les chiffres officiels, recensent plus de 800 cancéreux à l'échelle de la wilaya, néanmoins, et selon d'autres estimations, il serait de 2 500 à 3 000 les malades qui souffrent en silence. Les services concernés doivent lutter sans relâche pour apaiser un tant soit peu le calvaire des malades et notre association grâce à ses bénévoles, se veut être une force d'action et aussi un relais entre les malades et les pouvoirs publics», dira entre autres la présidente de l'association. Pour le docteur Hasina Merzouk, le dépistage reste plus qu'important devant la prolifération de cette maladie. «Un cancer détecté à temps, est un cancer qui a 50% de chance d'être vaincu», a-t-elle souligné. En prévision de l'été et des risques de maladies à transmission hydrique, la wilaya et plus précisément la direction de la santé, a pris une batterie de mesures pour éviter les erreurs du passé. Pour rappel, la wilaya de Bouira et particulièrement sa région Sud a connu une épidémie de brucellose en 2017. Pour ce qui est des morsures de chiens, la wilaya a enregistré 3 713 cas de morsures, dont les responsables le plus souvent sont les chiens (62%) et les chats errants (33%), tout en précisant qu'aucun cas de rage humaine n'est à déplorer, puisque selon la DSP de Bouira, les personnes mordues ont subi une vaccinothérapie. S'agissant des piqûres de scorpions, la wilaya a enregistré durant le dernier exercice, pas moins de 280 cas, tous répertoriés dans la région endémique du sud de Bouira, à savoir Mesdour, Bordj Okhriss, Dirah et Sour El Ghozlane, avec 60% des cas notifiés. Eu égard à sa particularité sur le plan de la vente des produits à forte consommation, le mois de Ramadhan a poussé les autorités à prendre des mesures particulières. Le wali de Bouira a récemment affirmé lors du conseil de wilaya: «Nous avons entamé, en collaboration avec d'autres services, une campagne d'information sur les risques alimentaires». Lui emboîtant le pas, le secrétaire général, président de la commission MTH confirmait en annonçant l'abattage de 1 000 chiens errants. Il a parlé aussi de la multiplication des contrôles bactériologiques de l'eau où 926 analyses ont été effectuées. Les puits et les sources font l'objet d'un contrôle permanent. Dans le rapport établi par les services compétents, il est question de 13 258 tests au chlore, effectués.