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Dangereuse salve avant le bac
DES CENTAINES DE FAUX SUJETS DU BEM CIRCULENT SUR LES RESEAUX SOCIAUX
Publié dans L'Expression le 27 - 05 - 2018

Le même procédé a été utilisé lors de la session de 2016 du baccalauréat
Les professionnels du domaine constatent de nombreux «départs de feu» et un nombre trop important de sujets pour que ce soit l'oeuvre de quelques internautes en mal de publicité.
Les réseaux sociaux sont pris, ces derniers jours, par une agitation particulière et suspecte sur un sujet précis. Il s'agit de l'examen du brevet d'enseignement moyen qui débute demain. Des pages facebook sont créées par dizaines et des sujets y sont balancés par centaines. Le mode opératoire n'est pas nouveau. Faut-il rappeler que le même procédé a été utilisé lors de la session de 2016 du baccalauréat? L'inondation de la Toile par des sujets d'examens fuités a provoqué un important traumatisme au sein de toute la société. Il a fallu organiser une deuxième session, avec ce que cela suppose comme dégâts sur l'école. Il semble que les tenants de la fraude de 2016 veulent rééditer leur coup, même si la probabilité d'une fuite de sujets soit quasi nulle.
L'objectif des initiateurs de cette campagne sur Internet n'est certainement pas de permettre un meilleur taux de réussite à l'examen et encore moins donner aux candidat l'opportunité de s'exercer sur un maximum de sujets avant les épreuves. Il est entendu que les auteurs de la diffusion massive de faux sujets du BEM est de provoquer une situation de panique parmi les élèves et leurs parents. A voir son ampleur, on devine aisément que l'opération n'est pas l'oeuvre d'un petit groupe de plaisantins qui voudraient faire une blague, mais une action coordonnée dans le temps et l'espace avec une trame, un objectif et des dividendes à tirer.
L'explication du buzz «naturel» sur la Toile et du caractère «viral» de certaines publications ne convainc pas les professionnels du domaine qui constatent de nombreux «départs de feu» et un nombre trop important de sujets, pour que ce soit l'oeuvre de quelques internautes en mal de publicité. D'ailleurs, la dénomination des pages facebook et la fréquence de publication des sujets, font dire aux mêmes spécialistes que nous ne sommes pas devant une forme de plaisanterie de gamins, mais bien dans une tentative de déstabilisation de l'examen de demain. On notera, parmi les remarques de quelques observateurs avisés, celle ayant trait au nombre trop important de sujets proposés aux collégiens. L'hypothèse serait qu'en mettant un maximum de sujets, il y en aura un ou deux qui se rapprocheront des sujets réels d'examination. Ceci accréditerait la thèse de la fuite, même si c'est faux. Il suffit pour les initiateurs du plan de déstabilisation d'injecter un doute «sérieux» et laisser la polémique s'installer.
Cette manière de faire, vraisemblable, à voir ce qui se passe depuis quelques jours sur le réseau social facebook, très fréquenté par les adolescents, risque de fonctionner et donner lieu à une autre période de panique comparable à l'épisode du bac 2016, dont le secteur de l'Education nationale peut s'en passer. C'est ce que veut éviter le gouvernement en mettant les services de police versés dans la lutte contre la cybercriminalité sur l'affaire. Ainsi, la multitude de comptes où sont postés les faux sujets sont pistés et l'on annonce une série d'interpellations dans les tout prochains jours.
Il faut dire que les manipulateurs ne bénéficient plus de l'effet de surprise. Mais on ne sait pas vraiment ce qu'ils mijotent. Des spécialistes de la chose sécuritaire n'écartent pas l'idée que ce qui se passe, ces derniers jours, autour du BEM, n'est, en réalité, qu'une entrée en matière. La cible principale et privilégiée des milieux hostiles à l'école algérienne reste l'examen-phare de l'année, à savoir le baccalauréat. Des «cyber-tentatives» d'en perturber le déroulement n'ont pas cessé depuis la fameuse session de 2016. Que les comploteurs aient l'intention de récidiver cette année, il ne fait aucun doute. La question qui se pose est de savoir s'ils bénéficieront ou pas d'un effet de surprise. La vigilance est de tous les instants à tous les niveaux de responsabilité de l'Etat.
L'enjeu n'est pas simplement technique, comme c'est le cas dans d'autres pays où les fuites au bac sont presque monnaie courante. En Algérie la problématique prend des allures de lutte idéologique, à voir les commentaires qui avaient succédé les fuites de 2016. Il est évident qu'un courant obscurantiste, en perte de vitesse dans les milieux de l'Education nationale et au sein de la société, cherche par tous les moyens à contrer les réformes engagées par l'Algérie dans ce domaine. Le meilleur moyen de décrédibiliser le travail accompli, reste le sabotage des épreuves, histoire de maintenir l'école dans une spirale de crise sans fin.


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