Un débat loin de connaître son épilogue L'arbitrage est devenu le sujet quotidien aussi bien des amateurs que des professionnels du football algérien et ce, à cause des nombreuses erreurs commises par les hommes en noir. Le comportement inexplicable des arbitres, avec des décisions bien discutables fait couler beaucoup d'encre, au point de ternir l'image de notre balle ronde. Invité de la Chaîne 3 de la Radio nationale, le président de la Commission fédérale d'arbitrage (CFA), Mohamed Ghouti, annonce que «les arbitres ayant commis des erreurs seront sanctionnés par la commission spécialisée, suivant la réglementation en vigueur». Pour lui, «l'arbitre Bekouassa a dirigé beaucoup de matchs avec un niveau très élevé, mais a fauté lors du dernier match qu'il a dirigé». «La commission a convoqué l'intéressé qui a reconnu son erreur et c'est ainsi qu'il a été sanctionné d'un mois de suspension», a-t-il annoncé. D'autre part, «l'arbitre Zouaoui est suspendu jusqu'à nouvel ordre», précise Ghouti, avant d'ajouter que «c'est à la commission concernée de prendre une décision finale à son sujet». Le président de l'Entente de Sétif a saisi l'occasion pour intervenir au cours de l'émission radiophonique pour déclarer que «l'arbitrage algérien est catastrophique, au vu de la manière avec laquelle les arbitres dirigent les rencontres et l'on a bien peur que les choses dépasseront le cadre sportif, comme ce fut le cas à Port Saïd, au Caire». Et au président de l'ESS d'en remettre une couche en rappelant que lors du match contre la JSK, «on a été victime de la hogra de l'arbitre qui a omis de siffler un penalty en notre faveur avant le but de la JSK». C'est alors que le président de la commission d'arbitrage a répondu: «Je ne peux pas douter de l'intègritè de l'arbitre Abid Charef malgré les accusations dont il a fait l'objet de la part du président Hamar. Celui-ci a le droit de défendre son club, mais il ne faut pas mettre tout sur le dos des arbitres qui, dès que l'un d'eux faute, est sanctionné suivant le règlement spécifique à l'arbitrage. Abid Charef a de tout temps honoré l'arbitrage algérien, mais nous devons visionner le match pour voir si vraiment l'arbitre a fauté ou pas pour être plus réaliste dans nos décisions».D'autre part, Ghouti avoue que «le président de la FAF n'est vraiment pas content de l'arbitrage et il a même indiqué qu'il pourrait aller très loin, si cela est nécessaire». Enfin, le président de la CFA a reconnu que «certes, l'arbitrage prendcertaines décisions négatives, mais ce n'est qu'une partie de la réalité». «Les erreurs ne sont pas aussi graves qu'on veut les présenter de la part des présidents des clubs qui imputent les défaites de leurs équipes directement aux arbitres. Ces derniers sont des êtres humains et sont susceptibles de commettre des erreurs. On a même remarqué que même avec l'utilisation du VAR, il y a eu des erreurs...», a conclu Ghouti.