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L'administration se perd
LOGEMENT SOCIAL À ANNABA
Publié dans L'Expression le 27 - 12 - 2018

Un père de famille atteint d'Alzheimer a été jugé inapte pour prétendre à un toit convenable, au motif, justement, de sa maladie.
Il faut être jeune et en possession de ses facultés mentales, tels sont les critères pour prétendre à un logement social à Annaba. En tout cas, ce sont là, les quelques raisons qui auraient été retenues, par la commission en charge de l'étude des dossiers des bénéficiaires du logement social à Annaba. En effet, il s'agit bel et bien d'ayants droit, que cet organe aurait décidé d'éliminer de la liste des bénéficiaires des 7000 logements sociaux, destinés à la commune de Annaba. Pour des raisons aussi sordides qu'absurdes, la commission de recours de la wilaya de Annaba, vient d'adopter des justifications relevant de la «république bananière». Celle-ci n'existe que dans la wilaya de Annaba, où une famille bénéficiaire a, tout simplement, été exclue, du fait que, le chef de famille est atteint d'Alzheimer.
Autre cas, même philosophie et même république «Annaba», où, les personnes âgées de plus de 60 ans, n'ont pas le droit de prétendre à un logement décent. Tel le cas de cette bénéficiaire âgée de 64 ans, qui vient d'être éliminée de la liste du quartier de Ben Badis. Les deux cas cités, sont détenteurs du formulaire de la discorde El «Istimara», pour complément de dossier, avant de se retrouver exclus de la liste des bénéficiaires. Déplacés, nous avons constaté par nous-mêmes la précarité des conditions de vie qu'endurent ces familles. La première composée de sept enfants, dont quatre filles âgées entre 52 et 47 non mariées, en plus de la mère et du père atteint d'Alzheimer. Celui-ci, jugé inapte pour prétendre à un toit convenable, lui permettant de vivre une maladie qu'il n'a pas choisie.
L'autre cas, cette femme vivant, depuis plus de 42 ans, dans une pièce menaçant ruine, en témoignent les PV d'intervention de la Protection civile. Pour ne citer que ces cas, on se demande de quel droit se permet-on de décider de l'inaptitude de l'un ou de l'autre pour bénéficier d'un logement. Selon les membres de ces familles contactées par nos soins, «le barème régissant l'attribution de logements sociaux exclut ces catégories sociales entre autres», leur dit-on. «Vous n'ouvrez pas droit à un logement. Votre père n'a pas toutes ses facultés mentales.» «Vous êtes âgée vous ne pouvez pas vivre seule», lui explique t-on. Pour l'un il est impossible de formuler l'arrêté au nom d'une personne qui est en déficience mentale, pour l'autre, elle est plutôt apte à vivre chez des proches ou en maison pour personnes âgées.
En somme, il faut être, en bonne santé, jeune... pour pouvoir bénéficier d'un logement. Ce dernier qui, convient-il de le noter, est une «sadaka». Car, cette formule a été créée par le président de la République, en faveur des couches sociales, financièrement vulnérables. Mais il semble que dans la wilaya de Annaba, l'administration agit sous «l'emblème de la discrimination» en toute impunité. Cette forme contemporaine de discrimination, ne concerne malheureusement pas des postulants résidents en France, des commerçants et autres propriétaires de biens. Tel le cas flagrant de ce couple, propriétaire de deux villas.
Le couple a divorcé, juste pour décrocher un logement social. Ce cas précis, dont l'épouse, «prétendue divorcée», se trouve au moment de la mise sous presse, en location dans une maison à Bormet El Gaz, en attendant son logement...
Ce couple, convient-il de signaler, a fêté une occasion familiale dans l'une des salles des fêtes les plus huppées de la ville de Annaba. C'est dire que, les mille facettes de la fraude, se manifestent d'une manière ou d'une autre, mettant à nu, les fraudeurs indélicats. Ce sont des dizaines de cas similaires maintenus dans la liste des bénéficiaires de logements sociaux. Ceci n'est un secret pour personne... Certains de ces bénéficiaires frauduleux sont retenus sur le compte d'une complicité... on n'en dit pas plus.
Sauf que, si Dieu est pour tous, la terre l'est aussi et le droit au logement l'est également. Des droits entre autres garantis par la Constitution algérienne. Une Constitution qui a banni la peine de mort, mais a oublié d'éliminer la discrimination de l'administration. Une discrimination qui se fait plus meurtrière que le crime de sang. À défaut d'une prise de conscience protectrice du droit bafoué des bénéficiaires de logements, exclus à Annaba, les agissements malvaillants des sbires de la hogra, pourraient provoquer des «remous».


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