La direction du CR Belouizdad passe à l'action et menace de boycotter la coupe d'Algérie, où elle affrontera, en demi-finale aller et retour, le CS Constantine. Et pour cause, la Ligue de football professionnel et la commission d'organisation de la coupe d'Algérie ont publié un calendrier démentiel qui attend les Belouizdadis. Ces derniers affronteront, en effet, le CSC au match-aller, le 17 avril au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine, avant d'affronter le NA Hussein-Dey le 20 avril dans le cadre de la 26e journée du championnat au stade du 20-Août, et recevoir, le 23 du même mois, les Constantinois au match-retour de Dame Coupe. «Nous contestons ce deux poids, deux mesures. Il est inconcevable que notre équipe dispute trois matchs en l'espace de 6 jours. Pour cette raison, nous annonçons notre retrait de la coupe d'Algérie si cette programmation n'est pas modifiée», a annoncé la direction du club dans un communiqué laconique. Pour le directeur général du Chabab, Saïd Allik, l'idéal serait de décaler le match retour face au CSC de 24 heures, indiquant que «la programmation actuelle constitue un danger sur les joueurs». Sachant que le match de championnat face au NAHD ne peut être reprogrammé, du fait que les rencontres des 5 dernières journées de la compétition doivent se jouer, toutes, au même moment, selon la réglementation en vigueur. Demain, le secrétaire du club, Mustapha Laroussi, a rendez-vous chez les responsables de la Commission d'organisation de la coupe d'Algérie. Il déposera une demande de décalage du match-retour et attend une réponse favorable de la part de ses interlocuteurs. Ces derniers doivent trouver une issue dans les meilleurs délais afin de mettre un terme à toute la polémique qui caractérise cette dernière ligne droite de la saison. Plusieurs présidents et responsables de club sont montés au créneau en tirant à boulets rouges sur les différentes instances fédérales, dont le dernier n'est autre que le manager général du CSC, Tarek Arama. Ce dernier avait même demandé un départ de Abdelkrim Medouar, président de la LFP, lequel, selon lui, «travaille contre l'intérêt des clubs».