Le nombre très réduit de billets, mis en place pour le patch d'aujourd'hui, a profité aux adeptes du marché noir pour imposer leur diktat. On ne sait de quelle manière, ces marchands ont pu se procurer plusieurs tickets, au-delà des trois qui leur ont été autorisés, pour les mettre, ensuite, en vente, à des prix doubles, voire même triples. Cela a été aperçu, jeudi, aux alentours du stade du 20-Août, après épuisement des tickets réservés aux supporters du Chabab. Les tickets pour la tribune ouverte, cédés au niveau des guichets à 500 DA, ont atteint au marché noir jusqu'à la somme de 1200 DA. «Ces marchands auraient pu vendre ces tickets à 200 DA ou 300 DA plus que le prix proposé aux guichets, mais pas à une marge de 700 DA. C'est exagéré! Il y a aussi complicité avec les agents du stade, sinon, comment auraient-il pu avoir des carnets complets de tickets pour les revendre, alors qu'on a exigé de ne pas vendre plus de trois unités par personne au niveau des guichets», raconte un supporter, qui se trouvait, dit-il, sur les lieux, depuis 5h du matin. Et c'est ce qui vient, une fois de plus, remettre en cause le choix du stade de Blida.