La nouvelle loi relative au régime électoral garantira une «stabilité accrue» et un «consensus plus large», estime le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche. Dans une lecture générale sur l'avant-projet de la loi organique relative au régime électoral, Fenniche relève les «garanties procédurales» de la loi, telles que l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Pour Kamel Fenniche, «les différentes lois électorales adoptées et promulguées par le passé ont révélé plusieurs contradictions, générant ainsi des conflits, d'où l'urgence d'harmoniser et de stabiliser les règles électorales avant les scrutins à venir». Afin d'encourager une «meilleure participation» des citoyens, notamment les jeunes à l'activité politique, il est recommandé, selon lui, de «revoir à la baisse le nombre de signatures d'électeurs (50), stipulé par l'article 176 de l'avant-projet, requis à l'appui des candidatures ne remplissant pas les conditions de parrainage prévues par le même article». Pour le président du Conseil constitutionnel, il est recommandé aussi de «revoir les deux conditions d'âge (au moins 23 ans pour se présenter aux élections locales et législatives) et de bonne conduite, mentionnées dans l'alinéa 2 de l'article 182, vu l'absence de mécanismes juridiques clairs, permettant de vérifier cette condition de moralité», de «lancer une campagne de communication afin d'expliquer le mode de scrutin proportionnel avec liste ouverte, d'«afficher les procès-verbaux dedépouillement en ligne dès l'achèvement de ce dernier et de numériser les signatures pour les listes indépendantes», et de «réviser le seuil minimum de transaction à passer par chèque ou tout autre moyen de virement limité à 1000 DA seulement»