En effet, quoi de mieux pour qualifier un fait qui, a priori n'est pas une seconde nature, d'un service boiteux. Sinon, comment expliquer cette «pénurie»d'argent dans la majorité des bureaux de poste. De Annaba jusqu'à Berrahal en passant par plusieurs autres daïras, le constat est désolant. Non pas du fait du manque de liquidité, non, mais plutôt de voir autant de gens sortir des bureaux de poste bredouilles. Eux qui attendaient le premier de chaque mois, pour retirer un semblant de salaire ou de retraite, devant leur permettre une survie, dans une précarité absolue. Le défaut de liquidité a non seulement pénalisé les clients d'Algérie poste, mais surtout occasionné une grogne parmi les files serrées et interminables des clients d'Algérie poste. Cette institution financière au vu de cette situation, ne semble plus en mesure d'assurer une prestation de service, des plus importantes pour ses clients, à savoir leur faciliter le retrait des salaires et des pensions de retraite. Certes, ce n'est pas de la faute d'Algérie poste diriez-vous, mais le simple citoyen n'est pas obligé de subir les affres d'un phénomène devenu récurrent et agaçant, car on nous prétexte que ce manque ce liquidité est dû à un dysfonctionnement d'alimentation en fonds. Selon certaines indiscrétions, Algérie poste n'aurait pas été alimentée, par la Banque d'Algérie, en liquidité suffisante(...)! Or, si samedi, jour de week-end pour ladite banque d'Annaba, et le dimanche, est-ce la journée «sabbatique»? puisque même hier et avant-hier, la liquidité a encore fait défaut dans tous les bureaux de poste de la wilaya d'Annaba? Pour quelques chanceux de la commune d'Annaba, les distributeurs des banques sont venus à leur rescousse. Ceux des autres communes sont repartis avec l'amertume d'une attente de plusieurs heures, avec un rien dans la poche.