Déjà qu'en 2009, lors des regrettables incidents qui ont émaillé l'avant-match Algérie- Egypte au stade du Caire, l'ancienne star tunisienne, qui est le meilleur consultant arabe et africain, actuellement, Samir Sellimi avait pris fait et cause pour les Fennecs, qui se sont dirigés pour une ultime confrontation dans la banlieue de la capitale soudanaise avec les camarades de Midou, il a eu cette remarquable réflexion en direction de son public et des téléspectateurs de la chaîne tunisienne: «C'est honteux pour les Egyptiens d'insulter, de vilipender et de faire honte à leur pays, alors que les milliers d'Algériens ravis et ivres d'une immense joie incommensurable, d'avoir remporté la «Belle» d'Oumdurman, sont, depuis qu'ils ont quitté le Soudan, en train de regarder des... dessins animés, faisant contre mauvaise fortune bon coeur! Ils auraient pu répondre plus violemment aux enfants de «Pharaon», non, ils ont préféré le silence, accompagné d'un assourdissant, «One, two, three, viva l'Algirai!» Ici, le slogan a déformé l'orthographe de l'Algérie en «Algirai». En juin 2021, sur une autre chaîne tunisienne, Samir Sellimi n'a pas changé d'un iota quant à ses sentiments vis-à-vis de l'Algérie qui venait pourtant de corriger son équipe chérie mais faible, ce soir là (2-0)! Ayant une large vision fantastique de notre EN, Samir lancera en direction d'El Kbaïer, le coach des «Aigles de Carthage» ce mini-réquisitoire: «Patron, que racontes-tu là? Les Algériens t'ont empêché de jouer pendant 40 minutes au stade de Radès (Tunis) et les joueurs se cherchaient, la peur au ventre, mais toi, tu viens nous raconter des balivernes! Les visiteurs étaient, ce soir-là, plus forts. Que se passe-t-il? Une «R4» qui veut dépasser une «Ferrari»! C'est la triste réalité! Il faut se mettre dans la tête que tu n'auras jamais un Mahrez, un Baghdad ou bien d'autres vedettes. En étant incapable de trouver une parade à la mise en place par Belmadi, d'une tactique loin de tes idées, une tactique assise sur la valeur intrinsèque des joueurs algériens, qui sont loin de celle de nos joueurs, tu trouves à redire. Soyons raisonnables et reconnaissons que la Tunisie n'a pas de talentueux joueurs capables de faire peur! Alors que les stars des Fennecs évoluent dans de grandes équipes, nos joueurs grattent du «papier»! La preuve: aucun joueur n'a signé un contrat chez des teams dignes d'être cités! En quatre décennies, seul Tarek Dieb, a réussi à tirer son épingle du jeu! Voilà la vérité, avec une autre: Lemaire était arrivé en 2004. Il a placé quatre solides gaillards derrière, trois autres au milieu, trois attaquants dont Jaziri et l'ex-brésilien: il remporta la coupe d'Afrique. Puis, plus rien! Samir Sellimi est comme ça! Il dit des vérités toutes nues, ne prend jamais de gants, ni ne ménage aucun cancre! Jovial, poli, compétent, tranchant dans ses jugements, acerbe dans la critique objective, Sellami que nous saluons bien bas, demeurera le «Riyad Mahrez» des consultants arabes et africains!