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Le singe magot en voie d'extinction
Les défenseurs de la nature alertent
Publié dans L'Expression le 11 - 07 - 2021

C'est l'alerte lancée par Karim Khima, président de l'association Ardh, dans une vidéo, expliquant en des termes simples les risques qu'encoure cet animal au quotidien. Cette espèce endémique de l'Afrique du Nord, le singe magot, a subi une forte pression du fait de la grande présence des humains sur les lieux de son évolution. Malgré les instructions portées sur des panneaux indicateurs interdisant aux visiteurs de nourrir les singes, certains dérogent à la réglementation en vigueur. «Nous alertons tous les visiteurs des lieux touristiques, d'éviter de nourrir le singe magot, qui fait partie aussi du décor de la région de Béjaia», conseille le président de l'association.
En vérité, ces animaux ont pris l'habitude de guetter le passage de quelques humains qui leur offrent de la nourriture. Les enfants et leurs parents se plaisent à s'amuser avec ces singes en leur offrant des gâteaux, des bananes ou des cacahuètes que ces animaux apprécient. Ce geste anodin, qui exprime une relation de sympathie avec ces primates, est en réalité porteur de danger pour la pérennité de cette espèce. Karim Khima est formel: il est interdit de nourrir ces animaux. Des campagnes sont d'ailleurs menées dans le but d'inciter les gens à s'abstenir de leur offrir toute nourriture, pour les laisser à leur état naturel. Cette espèce, protégée et endémique, qui n'existe nulle part ailleurs qu'au Maghreb, plus précisément en Algérie et au Maroc, est menacée de disparition, avertit Karim Khima, président de l'association Ardh .«En plus de la nourriture qu'on donne à ces singes, certains s'amusent, dans des comportements répréhensibles, à leur offrir des produits piquants ou gazeux juste pour le plaisir», dénonce de défenseur de la nature et de l'environnement. La nature a fait que cette espèce vit en groupe et chaque troupe marque son territoire et le défend. La concurrence est parfois mortelle entre clans. Omnivores, ils consomment des plantes, des insectes, des fruits, des racines, de petits animaux et des feuilles. Les recherches effectuées par les scientifiques ont identifié trois types de groupes de singes vivant dans ce vaste espace naturel: un groupe strictement sauvage, un autre semi-sauvage et un troisième adapté à la fréquentation humaine. Le premier type forme des groupes de nature à garder leur état sauvage strict. Ces groupes vivent dans les monts de l'Akfadou, loin de tout contact avec les milieux urbains et l'homme. Ces sujets sont féroces et très vigilants et dépendent entièrement, pour leur nutrition et leur sécurité, des espaces qu'ils occupent.
Le deuxième groupe forme des cohortes de nature semi-sauvage. Il s'approche des habitations, des milieux urbains et ruraux. Moins vigilant, il garde néanmoins ses distances vis-à-vis de l'homme. Ces groupes s'approchent des villages et causent parfois des dommages aux récoltes agricoles.
Le dernier type de singe magot est adapté à la fréquentation humaine. Ces singes vivent le long de la RN12, en allant vers Tizi Ouzou, et 9 au niveau des gorges de Kherrata. On les retrouve également au niveau du Parc national de Gouraya. Ces singes magot dépendent de plus en plus de la présence de l'homme. Cette espèce est exposée à la nourriture malsaine qui leur fait perdre leur résistance sauvage et risque de nuire à leur santé. Leur dépendance saisonnière estivale à la présence humaine les pousse à s'approcher des habitations, durant le reste de l'année, à la recherche de nourriture. Récemment, un singe magot est presque arrivé à la place du 1er Novembre 1954 (ex-Gueydon), et rendu visite, souvent, aux habitants près du parc. En dépit des panneaux interdisant de donner à manger aux singes, ces comportements sont toujours observés, notamment aux bords des Routes nationales 12 et 9, ainsi qu'au pic des Singes, dans le Parc national de Gouraya. «Les gens ne comprennent pas les conséquences de leur geste, dangereux pour les singes mais aussi pour l'équilibre des écosystèmes, car les singes nettoient la forêt des insectes nuisibles; il faut aussi savoir qu'ils sont porteurs de plusieurs maladies transmissibles, ce qui fait qu'il est préférable de ne pas les approcher. Une autre menace contribue aussi à l'extinction de cette espèce, durant la saison estivale, à savoir le vol de bébés singes pour les vendre, en plus des accidents dus à la circulation automobile sur les routes nationales», déplore encore Karim Khima. Le singe magot est le seul macaque qui n'a pas de queue; il est bon, joyeux, rigolo. Il imite le comportement humain et parfois, il est voleur lorsqu'il a faim. Il faut donc le protéger. L'alerte est lancée avec l'espoir d'en finir avec ces gestes qui ne peuvent que conduire vers l'extinction de l'espèce.


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