L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (la Rasd) auprès de l'Union africaine (UA), Lamine Aba Ali, a été victime d'une agression par un élément de la délégation marocaine durant la réunion préparatoire au sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad). Cette attaque a suscité de multiples réactions de la part des organisations régionales et internationales. Cette attitude digne de comportement de malfrats et de voyous, a secoué la diplomatie internationale et régionale, assistant d'une manière décevante à ce genre de comportements le moins que l'on puisse dire, ahurissante. L'Agence de presse sahraouie (SPS) a rapporté, en ce qui concerne cet événement inédit, que «cet acte ne serait pas simplement une réaction isolée, mais plutôt le reflet d'un échec plus large de la mission confiée à ce membre de la délégation marocaine, notamment après qu'il a proféré des insultes à l'encontre de l'ambassadeur sahraoui et des diplomates africains qui se sont interposés pour le protéger», a-t-on rappelé. Les sources proches de la délégation diplomatique sahraouie ont souligné à propos dudit acte, unique en son genre, que «ce qui s'est passé a révélé l'échec du régime d'occupation marocain à empêcher la délégation sahraouie de participer au sommet de la Ticad, et ce après que l'Etat hôte a respecté la volonté de l'UA qui refuse toute forme d'exclusion de ses membres dans de telles réunions», et d'ajouter: «Cet acte est un comportement de voyous de la part des diplomates marocains, car il s'agit là d'une preuve manifeste de leur échec et de leur fuite en avant face à la lutte juste du peuple sahraoui et à la présence de la République arabe sahraouie démocratique aux côtés de l'occupant marocain dans de tels fora internationaux, en dépit de toutes les tentatives désespérées du Makhzen de faire obstacle», souligne-t-on. La délégation diplomatique sahraouie a expliqué que «ce n'est pas la première fois que les diplomates marocains enfreignent les us et coutumes diplomatiques». c'est-à-dire que ce comportement de voyous a tout le temps caractérisé ladite diplomatie du Makhzen qui vient de montrer son vrai visage. Un visage hideux plein de haine et d'obscénité. L'événement qui s'est déroulé lors de la réunion préparatoire du sommet de la Ticad a été interprété d'une manière qui fait montrer la déroute de la diplomatie du Makhzen et son échec cuisant par rapport au dossier du Sahara occidental, même s'il a cru aux illusions de la position de la France en ce qui concerne le prétendu plan d'autonomie pour le Sahara occidental. À ce propos, les sources sahraouies ont déclaré que «malgré tous ses efforts et une propagande prolongée prétendant avoir réussi à exclure la République sahraouie - a provoqué une frustration diplomatique marocaine, poussant la délégation de l'occupant marocain à recourir à l'agression physique dans une tentative de perturber la conférence», et d'ajouter «De plus, l'ambassadeur marocain auprès de l'Union africaine avait attaqué verbalement la délégation sahraouie à Johannesburg en 2020, sans parler des agressions verbales et physiques similaires contre les diplomates sahraouis à New York, Genève et Bruxelles. De telles postures sont devenues caractéristiques des diplomates marocains sous le mandat du ministre Bourita», a-t-il mentionné. Le Makhzen ne sait plus où donner de la tête, sa diplomatie ou ce qui reste de pratiques diplomatiques, sont complètement réduites à une espèce de réaction épidermique et maladive, montrant ainsi la crise dans laquelle est plongée la politique étrangère du Makhzen au plan international en général et sur la question du Sahara occidental en particulier. Conscient des enjeux internationaux et les motivations qui animent le semblant de diplomatie du Makhzen, le diplomate sahraoui a déclaré, dans ses commentaires que «les actions de harcèlement des diplomates marocains sont une preuve claire de leur échec et reflètent une faiblesse dans les arguments et la stratégie face à la juste lutte du peuple sahraoui et à la présence de la République sahraouie aux côtés du Maroc dans de tels forums internationaux, malgré toutes les tentatives du régime marocain de l'en empêcher», a-t-il affirmé; La question sahraouie est inscrite depuis des années au Conseil du sécurité comme une question de décolonisation. Le Makhzen sait que l'enjeu de l'autodétermination du peuple sahraoui finira par s'imposer par la force de loi et le droit international. Le reste n'est que vacarme et piètre propagande sans issue.