Les syndicats accueillent avec satisfaction les décisions du résident de la République Abdelmadjid Tebboune, en faveur du secteur de la santé et celui de l'éducation. Professionnels de la santé et travailleurs de l'éducation se félicitent donc de l'approbation, lors de la réunion dimanche dernier du Conseil des ministres, présidée par le chef de l'Etat, des nouveaux statuts particuliers de leurs corps respectifs. Ils saluent donc à l'unanimité ce geste fort du premier magistrat du pays qu'ils qualifient de jalon important, car revalorisant des professions à vocation hautement stratégique. C'est là une concrétisation des engagements présidentiels envers les professionnels de la santé et de l'éducation. soulignent-ils. Les premiers, c'est-à-dire les médecins spécialistes, les médecins généralistes, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens, les paramédicaux, les sages-femmes, les anesthésistes, les biologistes, les psychologues, les professeurs d'enseignement paramédical et les physiologistes, y voient donc un geste fort adressé par Tebboune aux corps médical et paramédical qui voient enfin leur dossier pris en charge par les plus hautes autorités du pays. Idem pour les second, c'est-à-dire les personnels de l'éducation et de la formation qui y voient un engagement sincère et une franche volonté de répondre aux attentes du secteur qui gagne en sérénité et en stabilité. Les représentants syndicaux des blouses blanches ont ainsi exprimé leur satisfaction quant à l'adoption du nouveau texte, considéré comme un levier pour améliorer les conditions de travail des médecins, paramédicaux et autres acteurs du domaine. Le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp), le docteurr Lyes Merabet, applaudit cette initiative, rappelle que l'élaboration de ce statut avait débuté en 2022 et qu'elle répond aux attentes des professionnels. «Le président de la République a tenu ses engagements envers les praticiens de santé publique, notamment par une révision profonde des lois régissant le secteur», a-t-il déclaré, soutenant que le nouveau statut inclut une large palette de professionnels, dont il valorise les carrières tout en renforçant leur rôle dans la sécurité sanitaire nationale. Les syndicats espèrent, néanmoins, une mise en oeuvre rapide, accompagnée de discussions avec le ministère de la Santé pour clarifier les détails du texte et du régime indemnitaire. Le président de l'ordre des médecins, le docteur Mohamed Bekkat Berkani, a, pour sa part salué cette réforme, soulignant son impact sur l'amélioration des conditions des professionnels et la clarification des responsabilités. De son côté, le secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Lounes Ghachi, a donne son complet assentiment à l'approbation du statut particulier qui a été élaboré, selon lui, avec la participation des syndicats concernés. Il a ainsi fait part de la reconnaissance du corps paramédical pour la tenue par le président de la République de ses engagements envers les professionnels du secteur. Dans le secteur de l'éducation, l'approbation du statut particulier des fonctionnaires a été tout aussi bien accueillie. Les syndicats y voient une opportunité de stabiliser le secteur et de revaloriser le rôle central des enseignants. Sadek Dziri, président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), a cité une «nouvelle étape» pour la profession. Le texte propose plusieurs avancées, notamment la réduction du volume horaire des enseignants, la possibilité de départ anticipé à la retraite avec une réduction de 3 à 5 ans de l'âge requis, et la création de nouveaux grades pour des corps souvent marginalisés. Ces mesures visent à garantir une meilleure reconnaissance des efforts des personnels éducatifs et à renforcer leur statut social et professionnel. Le coordinateur national du Cnapest, Messaoud Boudiba, s'est également félicité de cette approbation, qu'il considère comme un «pas positif» répondant aux attentes des fonctionnaires, alors que Said Ferradji, président du Syndicat national autonome des conseillers de l'éducation (Snace), a souligné l'importance d'une complémentarité entre toutes les catégories de la communauté éducative pour assurer une stabilité durable. Lors de la réunion du Conseil des ministres, le président Tebboune a félicité les professionnels de ces deux secteurs vitaux, soulignant leur rôle crucial pour l'avenir de la nation. Il a également salué le haut degré de responsabilité ayant permis l'élaboration de ces textes tant attendus. Ces statuts contribuent à la performance des secteurs de la santé et de l'éducation.