Le groupe pétrolier américain Exxonmobil, qui a annoncé, jeudi dernier, un bénéfice trimestriel en hausse de 58%, tire ses profits de “la destruction du climat mondial”, et mise sur le “tout-pétrole”, a estimé, vendredi passé, dans un communiqué, l'association écologiste Greenpeace. Le premier groupe pétrolier mondial a annoncé un bénéfice net en progression de 58% à 4,17 milliards de dollars au deuxième trimestre 2003 par rapport à la même période de 2002 grâce aux prix élevés du pétrole et du gaz naturel. “Le groupe tire ses bénéfices de la destruction du climat mondial et s'est fait le leader des tentatives de sabotage du protocole de Kyoto (sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre) afin de pérenniser ce business très lucratif”, écrit Greenpeace. “Alors que les populations du monde entier subissent les premiers impacts dévastateurs du réchauffement climatique, il est indécent de voir le numéro un mondial du pétrole engranger de tels profits”, ajoute l'organisation écologiste. Selon Greenpeace, la stratégie d'Exxonmobil “reste toujours basée sur le tout-pétrole (...), avec l'objectif de produire toujours plus de combustibles fossiles”. L'association écologiste reproche au groupe américain “de ne pas investir un dollar dans le développement d'alternatives énergétiques propres et renouvelables”. “Le crime climatique paye, mais pour combien de temps encore ?”, interroge Greenpeace en conclusion. Projets de la SFI en Algérie Un portefeuille de 58,6 millions de dollars Au 30 avril 2003, le portefeuille net de la SFI, filiale de la banque mondiale, engagé en Algérie est de 58,6 millions de dµollars. Les investissements comprennent une garantie de 20 millions de dollars d'un mécanisme de renforcement commercial, de 35 millions de dollars à la première cimenterie privée en Algérie. Le premier investissement de la SFI en Algérie a eu lieu en 1993 : un prêt de 10 millions de dollars à Hélios, une compagnie pétrochimique. À la fin 1999, le portefeuille de la SFI ne représentait que 7,7 millions de dollars dont un prêt non remboursé à hélios de 4,7 millions de dollars et des prise de participation dans le secteur financier, ABC (2 millions de dollars) et société Générale (1 million de dollars).