Le calendrier arrêté par la tutelle prévoit l'installation et le lancement du travail du comité d'ici la fin du mois d'avril ; les experts nationaux se déplaceront à l'étranger à la mi-mai et les propositions de formation doivent être faites avant la fin du mois de juin. La prochaine rentrée universitaire verra le lancement du LMD dans les grandes écoles. Les premières dispositions en vue de la mise en place du comité d'experts nationaux et internationaux qui sera chargé de débattre et de proposer les mécanismes à même de permettre la mise en place du système LMD dans les grandes écoles viennent d'être prises par la tutelle. La direction de la coopération et des échanges interuniversitaires, relevant du ministère de l'enseignement supérieur, a demandé aux directeurs des écoles supérieures nationales de choisir trois enseignants pour y siéger. En effet, la DCEIU a instruit les directeurs pour lui “faire parvenir les CV de trois enseignants relevant de votre établissement ayant déjà contribué à l'élaboration des programmes, en vue de faire partie de cette commission”. Cette dernière aura la lourde tâche d'étudier “les conditions de la mise en place du système LMD dans les écoles nationales supérieures”, à savoir l'architecture des enseignements, organisation en unités d'enseignement, système de crédit, évaluation et progression, supplément au diplôme, leur permettant de délivrer le diplôme de mastère. Quelques jours plus tard, c'est au tour du ministère de tutelle lui-même d'adresser une note aux différents directeurs de huit grandes écoles pour leur rappeler celle de la DCEIU “relative à la transmission des CV de trois enseignants dans les plus brefs délais”. Le document signé par Rachid Harraoubia fixe le calendrier de travail du comité d'experts. Ainsi, selon le planning de la tutelle, le comité d'experts sera installé officiellement et démarrera ses travaux vers la fin du mois d'avril ou, au plus tard, au début du mois de mai prochain. Contrairement à ce que l'on pensait, les experts internationaux ne seront pas invités en Algérie, mais c'est le groupe d'experts nationaux qui fera le déplacement à l'étranger durant la deuxième quinzaine du mois de mai. L'objectif de ce voyage “est de s'imprégner du mode de fonctionnement et d'organisation des enseignements dans les écoles d'ingénieur et d'architecture”. À leur retour, les experts nationaux soumettront leurs synthèses de travaux à Alger dès la première quinzaine de juin. Le groupe d'experts aura quinze jours en vue de valider les programmes pour qu'à la fin du mois de juin, les propositions d'offres de formation à mettre en place soient achevées. La note du ministre de l'enseignement supérieur insiste sur “le strict respect” du calendrier afin de permettre aux experts de commencer leur mission qui aboutira au démarrage des mastères dans les grandes écoles dès la prochaine rentrée universitaire. La décision de confier cette mission pédagogique à un comité d'experts nationaux et internationaux a été prise par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors des travaux de la Conférence nationale le 27 mars dernier.