Avec l'indifférence totale observée par la municipalité ces derniers temps à l'approche de la fin de mandature électorale, et l'absence de réaction des services concernés par la voie publique, l'informel ne cesse de squatter les lieux publics, voire les espaces réservés aux citoyens notamment les trottoirs et la chaussée. Pis encore, au rythme actuel notamment au chef-lieu de wilaya et à Aïn Beïda, l'informel n'hésite pas à grignoter des espaces appartenant à des infrastructures publiques telles les écoles et autres, voire pénétrer à l'intérieur, tellement le laisser-aller est devenu monnaie courante. Ce phénomène devenu fléau ne cesse de gangrener la voie publique pour causer des embouteillages durables dans certains lieux et carrefours, voire bloquant carrément leurs accès. Les exemples ne manquent pas : la cité Souk Nsa ou le bazar du chef-lieu de wilaya, la rue du 20-Août 1955 (ex-rue Morizot), l'ex-marché hebdomadaire, les environs et la clôture de l'établissement public hospitalier Med-Boudiaf, la cité des 400-Logements et autres, sont devenues des lieux inaccessibles aux automobilistes et difficiles pour les piétons. Des établissements scolaires comme le CEM Bentbibel et l'école Yousfi-Hacène se sont vus squatter leurs clôtures qui servent à étaler la marchandise des commerçants notamment les effets vestimentaires particulièrement le jour du marché hebdomadaire(le mardi). Cette situation est vécue comme un calvaire par les citoyens qui ne savent à quel saint se vouer, d'autant plus que le mouvement citoyen et les associations de défense du cadre de vie et de l'environnement font largement défaut. Et ce ne sont que les joutes électorales, ou le couffin du Ramadhan, qui entraîne l'apparition de pseudo-associations dont les desseins douteux ne sont un secret pour personne ! K Messaad