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RENCONTRE-DEBAT À BEJAIA
Droits de la femme : évolution ou régression ?
Publié dans Liberté le 11 - 03 - 2012

Le centre de documentation et d'information sur les droits de l'Homme à Béjaïa a abrité, hier, une rencontre-débat, animée par Mme Lila Boussaïd, enseignante à la faculté de droit d'Alger.
La thématique retenue pour la circonstance (la Journée internationale de la femme), a porté sur “les droits de la femme algérienne entre droit interne et droit international : évolution ou régression ?”.
Au cours des débats auxquels ont pris part des figures du mouvement féminin local, des militantes et militants politiques et associatifs, des étudiantes et des juristes,
Mme Boussaïd n'a pas dit que tout était noir ou blanc mais gris. Comment ? Au recouvrement, de l'Indépendance du pays, a-t-elle rappelé, “tout était bien parti”. L'Algérie aspirait à la modernité et tout concourait et convergeait dans ce sens. La question de l'égalité entre les sexes était assumée, du moins dans les textes. Il n'y avait aucune sorte de discrimination mais à l'épreuve du terrain, c'était une autre question. C'est ainsi que l'Etat algérien ratifie en 1983 la Convention sur les droits des femmes, les militantes espéraient voir dans la foulée que cette question soit placée au cœur de l'agenda gouvernemental. Les conférences mondiales des femmes, organisées par les Nations unies avaient permis de grouper la communauté internationale autour d'un ensemble d'objectifs communs assortis d'un plan d'action effectif pour la promotion générale des femmes, dans toutes les sphères de la vie publique et privée.
Mais curieusement, on a assisté à un retournement de situation. Moins d'une année après, le code de la famille est institué, reléguant le statut de la femme citoyenne à celui de mineure et qui tombe sous le coup de la loi. D'où le repli de la femme, qui du jour au lendemain, a commencé à s'effacer devant le père, le mari ou le frère. Et cette visibilité ou réappropriation de l'espace public ne se manifeste qu'à l'occasion du
8 Mars.
C'est la raison pour laquelle Mme Boussaïd a appelé les femmes, sollicitées présentement par les partis politiques, les indépendants, pour être portées sur leur liste, à jouer le jeu. “La loi les oblige à porter sur leur liste 30% de femmes. Il faut saisir cette chance même si dans l'absolu, ils ne font que du remplissage de listes.” Bien qu'elle ne se fasse pas trop d'illusions, la conférencière n'a pas manqué de rappeler à l'assistance qu'il fallait profiter de cette discrimination positive, et ce, en ne perdant pas de vue que ce sont les députés qui font les lois. Et qu'à ce titre, elles peuvent faire du lobbying pour faire passer des lois favorables aux femmes. Ce sont des députés FLN qui ont élaboré le code de la famille. Et ce sont des députés qui ont limité le quota des femmes à 30%. C'est ainsi qu'elles peuvent aider à améliorer la condition de la femme et son accès aux ressources. Les décisions, qui affectent la vie de la plupart des individus, continuent d'être prises par des hommes. Avec ce quota de 30%, les femmes algériennes espèrent demain élaborer les moyens de se donner plus de pouvoir afin qu'elles puissent, en tant que partenaires équivalentes des hommes, insérer leurs priorités et valeurs propres dans les processus de prise de décision à tous les niveaux.
La reconnaissance de ce besoin d'impliquer les femmes dans la prise de décision est une réalité d'autant que dans l'Algérie d'aujourd'hui, on compte plus de femmes diplômées que dans la gente masculine. Et qu'à ce titre, elles comptent réaffirmer, énergiquement s'entend, que les droits des femmes font partie intégrante des droits de l'Homme et que l'égalité entre les sexes est une question universelle dont la prise en compte bénéficiera à tous.
M. O


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