EL-TARF: Absence de l'éclairage public dans plusieurs communes Lors du conseil de wilaya tenu mercredi dernier, et auquel ont été associés les directeurs exécutifs, les chefs de daïra ainsi que les présidents d'APC, il a été relevé une défaillance dans l'éclairage public malgré les sommes colossales débloquées à cet effet, notamment dans les chefs-lieux de commune de Bouhadjar, Aïn Kerma, Zitouna, Ben-M'hidi, Drean, Besbès, El-Tarf, etc. En effet, dès la tombée de la nuit, plusieurs cités de ces municipalités sont systématiquement plongées dans le noir même au niveau des avenues principales. Les habitants ont de la peine à rejoindre leurs foyers en raison de l'obscurité totale favorisant ainsi l'insécurité, les agressions, etc. Cette situation perdure depuis un certain temps, sans susciter la réaction des élus notamment les maires et les chefs de daïra. Pourtant, des instructions ont été données lors des différents conseils de wilaya. En vain. Devant cet état de fait, le wali a sommé les élus à remédier à cette situation...une énième fois. TAHAR B. Cour de Skikda : Des peines allant de 10 ans à la peine capitale pour meurtre La cour d'assises de Skikda a rendu son verdict dans l'affaire d'un crime commis en août 2012 et qui a coûté la vie à A. A. R., 29 ans, victime d'un guet-apens tendu par une bande de repris de justice. La peine capitale a été prononcée à l'encontre du principal accusé O. K., son frère T. K., écope de 15 ans de prison ferme, alors que leurs cousins A. K., 21 ans, Y. B., 23 ans, et leur ami A. B., 37 ans, ont été condamnés à 12 ans de prison ferme. Un autre cousin S. C., 28 ans, et leur gendre Z. H., 23 ans, et un autre accusé A. H., 22 ans, ont écopé de 10 ans de prison ferme. Ils ont été condamnés pour les chefs d'accusation d'homicide volontaire avec préméditation et participation dans un homicide volontaire avec préméditation. Cinq autres accusés dans cette affaire ont été acquittés. A. Boukarine Ils ont été impliqués dans une affaire de corruption: Deux responsables de la cimenterie de Aïn Touta risquent la prison Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Aïn Touta, 35 km au sud de Batna, vient de rejeter en appel, la décision de mise sous contrôle judiciaire de deux responsables de la cimenterie située dans la même localité, en l'occurrence le chef de l'unité de production de ciment ainsi que le chef du centre de distribution du même matériau soupçonnés de faux, usage de faux et spéculation. Plusieurs entrepreneurs sont également poursuivis pour les mêmes délits. Les profondes investigations menées par les autorités compétentes ont montré que des quantités énormes de ciment et dont le coût dépasserait les 20 milliards de centimes ont été écoulés de manière frauduleuse. En complément d'enquête, un huissier de justice a été entendu par les enquêteurs et a nié avoir un lien quelconque avec les procès de constatation falsifiés ayant permis aux entrepreneurs l'acquisition des tonnes de ciment qu'ils revendront au marché noir. L'expertise en comparaison d'écritures l'innocentera. Ses deux secrétaires, par contre, sont directement impliquées dans cette affaire dont les faits remontent au mois d'avril passé lorsque quatre jeunes gens, bénéficiaires de projets s'inscrivant dans le cadre de l'aide octroyée par l'Ensej, se sont rapprochés du procureur de la République et ont déposé une plainte suite à ce qu'ils considéraient être de la procrastination de la part des responsables de l'entreprise précitée. Détenteurs de parcs de fabrication de briques en ciment, les plaignants ont affirmé avoir subi beaucoup de préjudices en conséquences aux agissements des responsables de l'usine. Ces derniers les auraient privés des quantités de ciment qui leur revenaient de droit. Du coup, les jeunes gens se retrouvent dans l'incapacité d'honorer leurs dettes dans les délais règlementaires auprès de l'Ansej et la direction des contributions. Ils risqueraient des poursuites judiciaires de la part des deux institutions. Laldja MESSAOUDI