La réalisation de ce centre doté de plusieurs structures, dont des salles de consultations et de suivi des toxicomanes, entre dans le cadre de la stratégie nationale de prévention contre les drogues et l'alcool. Le centre intermédiaire de soins pour toxicomanes des Issers sera réceptionné dans un mois, a indiqué M. Haddad, directeur de la santé publique (DSP) de la wilaya de Boumerdès, lors de son passage au forum de la semaine de la radio locale. La réalisation de ce centre doté de plusieurs structures, dont des salles de consultation et de suivi des toxicomanes, entre dans le cadre de la stratégie nationale de prévention contre les drogues et l'alcool. à Bordj Menaïel, la DSP va également réceptionner dans un mois et demi un centre de pédiatrie de 60 places entièrement équipé, a souligné l'invité de la radio, qui a fait part du lancement dans quelques mois d'un centre de maternité de 60 places, toujours à Bordj Menaiel. "Nous allons construire trois nouvelles polycliniques à Larbatache, Bordj Menaiel et Ouled Heddadj, en plus de la réhabilitation de 14 autres polycliniques ainsi que l'aménagement de la salle de soins de la cité l'Afrique de Thenia", a-t-il ajouté. La polyclinique de Timezrit, dont les travaux de réalisation ont connu un énorme retard à cause d'un litige foncier, sera ouverte incessamment selon le DSP, qui a également annoncé le lancement dans quelques jours de l'école paramédicale de 240 places qui sera située tout près du nouvel hôpital, dont la réception est prévue en 2016. La réception de cette école va assurément mettre fin à la pénurie d'infirmiers et de manipulateurs radio qui affecte le secteur depuis plusieurs années. En effet, des salles de soins demeurent fermées faute d'infirmiers, en plus des équipements et matériels médicaux non encore fonctionnels à cause de manque de manipulateurs de radio, a reconnu M. Haddad. "Ce manque d'infirmiers n'est pas propre à la wilaya de Boumerdès, il touche tout le territoire national, puisqu'on estime le déficit national à 80 000 infirmiers, alors que les structures de formation existantes n'assurent que 8000 infirmiers par an." Selon l'invité de la radio, plus de 200 postes budgétaires sont disponibles à la wilaya, mais ils ne sont pas comblés faute de candidats à ce poste de travail. "Des maires me demandent d'ouvrir des salles de soins, je leur ai dit de me proposer des infirmiers pour pouvoir le faire", ajoute-t-il. Et même les médecins radiologues et médecins manipulateurs de radio, qui assurent le fonctionnement de nombreux appareils (radio, scanner et écographie), sont insuffisants. "Nous disposons seulement de 5 médecins radiologues, et nous nous efforçons tant bien que mal à faire face à la situation", souligne M. Haddad, qui précise que malgré ce déficit le personnel existant est en train de déployer d'énormes efforts pour parer à ce déficit. "Nous pouvons équiper toutes les salles de soins en radio et autres équipements, mais pourquoi le faire s'il n'y a pas de personnel qualifié, en plus il y a des infirmiers qui partent en retraite, d'autres quittent le secteur pour aller au privé." Si le DSP ne le dit pas, il n'en demeure pas moins que cette situation non reluisante incombe aux secteurs de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur, lesquels n'ont pas assuré suffisamment de personnel spécialisé ces dix dernières années. M. T.