La démarche préconisée dans la répartition des programmes a tenu compte de certains critères à caractère économique, social et démographique de chaque commune. La rationalisation des dépenses publiques doit être une constante dans le processus de mise en œuvre des programmes de développement afin d'éviter d'obérer l'autorisation de programme (AP) allouée et de mieux prendre en charge les besoins des populations. Le choix des projets à retenir doit se faire en fonction des priorités fixées et tenir compte de certains paramètres mis en place à savoir : la taille de la population et le montant de l'investissement. Telle a été l'orientation du wali, Brahim Merad, à l'ouverture de la série de réunions marathoniennes qu'il a présidées, dernièrement, en présence des P/APC, des chefs de daïra et des directions techniques. Le wali demandera aux élus de ne prendre en charge dans leurs programmes que les opérations dont l'opportunité est avérée et de "basculer" l'inscription des projets ne revêtant pas un caractère prioritaire dans le cadre du Programme sectoriel de développement (PSD). En outre, il a été demandé qu'il soit fait obligation aux entreprises privées réalisatrices d'émettre mensuellement les situations de leurs travaux pour leur règlement financier dans les délais afin de ne pas alourdir la nomenclature des investissements publics par les "restes à réaliser". Ce qui ne pourrait se faire sans une maturation préalable des projets et une élaboration pertinente des cahiers des charges. Car, explique-t-on, cela permet le lancement des projets sans risque de retard susceptible d'impacter l'exécution des travaux. La série de réunions a été consacrée à l'examen de la situation des programmes en cours, d'une part, et de notifier aux communes les opérations retenues pour chacune d'elles dans le cadre des programmes communaux de développement au titre de la tranche annuelle 2015. La démarche préconisée dans la répartition des programmes a tenu compte de certains critères à caractère économique, social et démographique de chaque commune, est-il indiqué dans un communiqué émis par la cellule de communication du cabinet. D'une manière générale, l'approche adoptée a pris en compte les besoins des populations en matière d'alimentation en eau potable, d'assainissement, de désenclavement et d'amélioration urbaine, etc. On rappellera que l'autorisation de programme (AP) allouée à la wilaya de Médéa au titre des PCD 2015 est de l'ordre de 345 milliards de centimes, en nette hausse par rapport aux exercices précédents. Cependant, est-il précisé, la dotation de chaque opération en crédits de paiement sera désormais soumise à des "conditionnalités" qui seront assujetties à plusieurs critères, notamment la densité de population, les ressources propres de la commune et l'état de consommation des dotations antérieures. M. E.