Suite à la parution d'un article sur Liberté du 01/05/2015, intitulé "Le CNES de Béjaïa interpelle le ministre de l'Enseignement supérieur", le doyen de la faculté des sciences humaines et sociales de l'université de Béjaïa réfute catégoriquement les allégations proférées par la section CNES de Béjaïa. Il tient à apporter les clarifications ci-après : 1/- Concernant la prolongation de la durée de stage de l'enseignante Dali Kenza, le doyen rappelle qu'il s'agit d'une procédure purement réglementaire (voir décret exécutif n° 08-130 du 3 mai 2008 portant statut particulier de l'enseignant chercheur), et qu'à l'issue de la période de stage de 12 mois, les instances scientifiques de la faculté délibèrent de l'opportunité de titulariser, de prolonger la période de stage ou de révoquer l'enseignant stagiaire. À cet égard, le comité scientifique du département des sciences sociales - dont les enseignants membres sont élus par leur pairs-, réuni le 08/10/2014, et le conseil scientifique de la faculté des sciences humaines et sociales -dont les enseignants membres sont élus par leurs pairs-, réuni le 28/10/2014, ont émis à l'unanimité un avis défavorable à la demande de titularisation de cette enseignante et ont proposé une prolongation de la durée de son stage. Compte tenu de cet avis, l'administration de la faculté a procédé à la reconduction de la décision, approuvée par les instances citées ci-dessus. 2/- Concernant le prétendu harcèlement évoqué par la même source, le doyen de la faculté des sciences humaines et sociales dénonce les propos diffamatoires portés à l'encontre de l'administration de la faculté et se réserve le droit d'ester en justice les auteurs de cette accusation mensongère. 3/- Il est à rappeler que l'article publié dans votre journal fait suite à une compagne de dénigrement portant atteinte à la crédibilité de l'administration de la faculté et ses organes scientifiques, et ce pour des objectifs inavoués, que les enseignants de la faculté des sciences humaines et sociales, réunis le 19/05/2015, ont dénoncé. D'ailleurs, une pétition signée par la quasi-majorité des enseignants de la faculté des sciences humaines et sociales traduit leur mécontentement et leur indignation quant à cette campagne de dénigrement et de diffamation. Aussi, faut-t-il rappeler le boycott de l'assemblée générale par l'ensemble des enseignants de l'université de Béjaïa à laquelle avait appelé le coordinateur de la section CNES de Béjaïa le 20/05/2015 pour discuter de ce qu'il qualifie de harcèlement et de décision arbitraire, ce qui démontre le non-fondé de ce qu'il prétend.