Les belligérants de la guerre civile, qui ravage depuis décembre 2013 le Soudan du Sud, ne sont pas parvenus à conclure un accord de paix hier à Addis-Abeba, malgré un ultimatum de la communauté internationale, le gouvernement refusant de signer le document négocié, au contraire des rebelles. Pagan Amum, secrétaire-général du SPLM et l'ancien vice-président Riek Machar, chef des rebelles qui affrontent l'armée sud-soudanaise, ont signé hier soir un document qualifié par la médiation d'"accord de paix", en présence du président Salva Kiir, qui, lui, n'a pas apposé sa signature.