Les fruits sont devenus inabordables durant le Ramadhan Les ménagères ont enregistré au septième jour de Ramadhan, une autre augmentation des prix des fruits, produit recherché par les jeûneurs durant ces journées caniculaires. A titre indicatif, les camionnettes regorgeant de pastèques ramenées des régions du Sud du territoire national, ont mystérieusement disparu de leurs lieux de stationnement. Ces fruits juteux étaient proposés, voilà une dizaine de jours, à 50-60 dinars le kilogramme, et ils s'écoulaient comme des petits pains car chacun rentrait chaque soir à la maison, chargé d'une grande pastèque. A présent, l'offre ne répond plus à la demande et les vendeurs exigent 120 dinars par kilogramme de pastèque, et les clients déboursent sept cents à huit cents dinars pour l'achat d'un fruit de taille moyenne. Nous avons constaté de visu des étals à moitié vides puisque des commerçants sont rentrés bredouille du marché en gros où les mandataires affichaient des prix exorbitants. A titre illustratif, le melon a grimpé de 70 à 130 dinars le kilogramme et les pères de famille sont contraints d'en acquérir pour satisfaire la maisonnée. Les pêches de deuxième choix sont cédées à raison de 300-450 dinars le kilogramme et la nectarine qui a fait une timide apparition dans les étals, coûte entre 400-500 dinars le kg. Les pommes sont proposées entre 350 et 420 dinars le kg alors que les bananes oscillent de 200 à 240 le kg. Les fraises ont pris des ailes puisque la barquette d'un kg est vendue à raison de 250-350 dinars et les premières cerises caracolent à 1 200 dinars le kg et le kiwi, recherché pour la confection de salades de fruits, plane à 1 500 dinars le kg. Les nèfles sont introuvables et seuls les abricots de moindre qualité sont proposés selon une fourchette de 160-200 dinars le kg. HAMID BAALI Lancement officiel de la campagne moissons-battages Accompagnée des autorités civiles et militaires de la wilaya, madame la wali de Guelma s'était rendue jeudi à la ferme Richi Abdelmadjid, commune de Belkheir, d'où elle a officiellement lancé la campagne moissons-battages 2016, cérémonie qui a eu lieu en présence des cadres du secteur, des intervenants de la filière, en l'occurrence de la CCLS, l' ITGC, l' UGTA, des agriculteurs et des responsables es institutions financières, BADR et CRMA. La direction des services agricoles a prévu une récolte de 2,4 millions de céréales (8% de plus qu'en 2015) sur une superficie globale de 84 515 hectares, blé dur (62 490 ha), blé tendre (11 988 ha), orge (9 870 ha) et avoine (167 ha). Pour assurer le succès de cette campagne, les responsables ont mobilisé d'énormes moyens humains et matériels, notamment 424 moissonneuses-batteuses. Toutefois la CCLS (coopérative de céréales et légumes secs), implantée à Belkheir, ne dispose que de 12 centres de collecte au niveau de la wilaya de Guelma, et ne peut donc réceptionner qu'une partie de cette récolte. Deux silos d'une capacité de 200 000 quintaux chacun sont en cours de réalisation et seront opérationnels en 2017. Les céréaliers devront recourir à la location de hangars, sites couverts et autres pour ensiler leurs céréales cet été.