Plus de peur que de mal. L'information publiée mardi sur le réseau social facebook et faisant état d'une alerte à la bombe à la Grande-Poste, à Alger-Centre, est infondée. Tout est parti d'une page facebook d'un cybercriminel qui a publié le même jour, vers 14h05, une fausse information selon laquelle une bombe aurait été dissimulée aux environs de la Grande-Poste. Poursuivant son jeu de la mort, ce criminel a ensuite publié une autre info et selon laquelle les services de sécurité ont procédé au démantèlement de cet engin mortel à 14h29. L'information ayant fait le tour des réseaux sociaux, les forces de police relevant de la sûreté de la wilaya d'Alger se sont immédiatement mobilisées, avec le déploiement des unités spécialisées et des artificiers. La fouille opérée, il s'est avéré que "cette information est infondée", selon un communiqué rendu public par la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de la wilaya d'Alger. La même source précisera que "les forces de police de la sûreté de la wilaya d'Alger restent mobilisées 24h/24 pour préserver la sécurité et la tranquillité des citoyens et protéger leurs biens (...). Les services de sûreté appellent l'ensemble des citoyens à composer le numéro vert 15 48 ou le numéro 17 de police secours pour signaler les personnes ou les objets suspects". Mieux, les forces de la Sûreté nationale ont rassuré les citoyens que toutes les mesures de sécurité ont été prises dans le cadre de la préparation de la saison estivale tant au niveau des plages, des sites de détente qu'au niveau les lieux publics. Il y a une semaine, une fausse information similaire faisait état de la découverte d'un engin explosif au marché de Sebaât, dans la localité de Rouiba. Suite à cela, des unités de la BRI, des artificiers et des escadrons de sécurité se sont déplacés sur les lieux pour désamorcer cette bombe vraisemblablement enfouie près des marchands installés dans ce marché très fréquenté. Après vérification, il s'est également avéré qu'il ne s'agissait que d'une fausse alerte. Si, pour le moment, les services compétents ont pris toutes les mesures sécuritaires nécessaires pour le maintien de l'ordre, il est évident que seule une enquête judiciaire pourrait élucider ces cas de figure, d'une part, et, d'autre part, localiser, identifier et interpeller ces individus. Car, aux yeux de la loi, ces pratiques dangereuses pour la sécurité nationale relèvent du cyberterrorisme et de l'apologie du terrorisme. FARID BELGACEM