Un bain de minuit fatal Durant la soirée de mercredi dernier, un homme de 31 ans qui se baignait à la plage de Sokhra, relevant de la commune de Benabdelmalek Ramdane, s'est noyé, selon un communiqué de la Protection civile de Mostaganem. Le corps a été déposé à la morgue de l'EPH Ernesto-Che-Guevara pour les besoins de l'autopsie. Il s'agit de la quinzième personne décédée suite à une noyade en mer cet été. M. S. Une chienne errante fait huit victimes à Béni Saf Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, une chienne qu'on soupçonne d'être enragée a semé la panique au niveau du quartier de Sid Boucif dans la commune côtière de Béni Saf, où trois adolescents ont été mordus par l'animal errant. Après avoir été pourchassée par de jeunes membres de l'association écologique El Yed El Kahdra (main verte), dans sa course qui l'a mena jusqu'au quartier de Sidi Sohbi, le canidé a frappé encore une fois occasionnant des morsures assez sérieuses à quatre autres personnes qui se trouvaient sur son chemin dont une jeune fille âgée de 18 ans, qui a été mordue au doigt de sa main gauche, et son frère d'à peine 15 ans lui aussi mordu au bras droit. Ces informations que nous a rapporté Zahouani Mohamed, président d'El Yed El Khadra, qui était présent aux UMC de l'hôpital de Béni Saf lors de l'évacuation vers minuit des deux victimes, à bord du véhicule du père, sous le choc. ‘‘J'ai moi-même alerté la police sur cet incident et fait ce qu'il fallait faire'', nous a appris notre interlocuteur, qui nous précisé que l'animal supposé être enragé a été écrasé par le père de la jeune fille. Les victimes ont été prises en charge et examinées au niveau des UMC, où elles ont été vaccinées contre la rage. Selon la même source, le lendemain une meute de plus de 30 ou 40 chiens errants rôdait toujours au niveau de certains quartiers. Cette série de morsures, qui s'est produite en un laps de temps très court en raison de la prolifération de chats et de chiens errants, parfois enragés, vient encore une fois relancer le débat sur l'abattage que revendiquent depuis longtemps l'association des chasseurs, ainsi que les responsables locaux à travers leurs bureaux d'hygiène intercommunaux qui se plaignaient souvent de l'insuffisance de munitions. M. LARADJ