Le gouvernement soudanais a salué la décision du gouvernement américain de lever définitivement les sanctions économiques qui visent son pays depuis vingt ans. "Les dirigeants, le gouvernement et le peuple soudanais se félicitent de la décision positive prise vendredi par le président américain Donald Trump de lever de façon permanente les sanctions économiques contre le Soudan", a salué le ministère soudanais des Affaires étrangères dans un communiqué. "Le Soudan considère ceci comme un développement positif dans l'histoire des relations soudano-américaines et un résultat naturel d'un dialogue franc, transparent et constructif qui a passé en revue toutes les sujets de préoccupation entre les deux pays", a-t-il ajouté. Le ministère a redit que le pays africain continuera de coopérer avec les Etats-Unis dans tous les domaines d'intérêt commun, notamment en ce qui concerne la préservation de la paix et de la sécurité internationales, la lutte contre toute forme de terrorisme, l'immigration illégale et le trafic d'êtres humains. Il a toutefois a exhorté les Etats-Unis à retirer le Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme. "Le Soudan est prêt à établir des relations naturelles et progressives avec les Etats-Unis, mais il est nécessaire de retirer le nom du Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme", a-t-il dit. Le ministère a également appelé à l'annulation des procédures dommageables prises par les Etats-Unis contre son pays, exhortant le gouvernement américain à prendre des mesures positives permettant au Soudan de jouir d'une annulation de dette similaire à celles de nombreux pays dans des situations de développement équivalentes. Pour rappel, les Etats-Unis ont décidé vendredi de lever leurs sanctions économiques contre le Soudan de manière permanente, "compte tenu des actions positives soutenues du Soudan visant à maintenir une cessation d'hostilités dans les zones de conflit, améliorer l'accès humanitaire dans tout le Soudan et maintenir la coopération avec les Etats-Unis pour s'attaquer aux conflits régionaux et à la menace du terrorisme". R.I/Agences