La 9e édition des Annuaires économiques algériens (AEA) est depuis quelques jours sur le marché. Ce bottin de 760 pages devient de plus en plus le document de recherche de référence des opérateurs économiques. Ce nouveau numéro ornera encore une fois les bibliothèques et les bureaux des dirigeants des entreprises de par la beauté du contenant et la richesse du contenu. Cet almanach 2017-2018 se distingue par les renseignements riches et les couleurs vives introduits par le concepteur. Les AEA offrent une meilleure lisibilité au lecteur grâce à l'agencement parfait et la pagination efficace des informations insérées. Le catalogue conçu par le manager, M. Hamid Douar, n'a absolument rien à envier aux autres annuaires édités de par le monde. Il s'agit d'un répertoire de coordonnées d'entreprises, d'usines, d'agences, de bureaux d'études et autres structures spécialisées dans divers secteurs d'activité, mis à la disposition de tout usager. Il a été élaboré de sorte à ce que son utilisateur s'en serve en toute facilité et simplicité. Car le concepteur a jugé utile d'ajouter au sommaire une page consacrée exclusivement au mode d'emploi de l'annuaire. Pour faciliter la recherche, l'ouvrage propose à l'utilisateur plusieurs étapes, notamment l'index des secteurs d'activité puis celui des rubriques d'activité pour arriver à la liste des entreprises classées par wilaya et en ordre alphabétique. Les AEA couvrent exactement 14 secteurs d'activité, notamment l'agroalimentaire, la chimie et pétrochimie, le commerce, la construction, l'agriculture, la formation et l'enseignement, l'impression, l'import-export, l'équipement, la santé, l'industrie, les services, le tourisme et le transport. Le numéro 9 des AEA est confectionné dans un contexte particulier marqué par une crise financière aiguë qui freine l'essor des entreprises et diminue leur capacité à se mettre sur la voie de la croissance. Le manager des AEA le dit clairement dans son éditorial : "Les entreprises algériennes traversent actuellement une phase de transition qui impose de nouvelles contraintes dont les implications peuvent affecter leur réactivité, leur capacité d'adaptation et leur stratégie". Cependant, nuance-t-il, "nous considérons que les périodes de crise et de transition sont propices à la communication du fait qu'elles offrent des opportunités réelles car les fonctions de veille commerciale et d'écoute des entreprises dynamiques sont à leur maximum en vue de capter et d'analyser toutes les alertes et les opportunités émanant de l'environnement". Hamid Douar reste convaincu que l'un des moyens les mieux indiqués pour servir utilement ses clients est de "tenir modestement notre rôle de catalyseur dans leur communication et de leurs relations commerciales". Mieux, outre l'élargissement de leur présence sur le territoire national, les AEA se donnent l'ambition de servir leur clientèle en lui ouvrant les portes des marchés extérieurs. "Nous entamons notre accès au marché international. Nous y avons déjà concrétisé les premières opérations grâce à une prospection réfléchie", affirme M. Douar qui envisage de faire de sa société un véritable trait d'union entre leurs partenaires-clients algériens et leurs homologues d'outre-mer. Ce qui "permettra à nos clients une lecture aisée des signaux en provenance des marchés extérieurs et les rendre eux-mêmes visibles et identifiables par les opérateurs étrangers", promet le patron des AEA. C'est le cas du partenariat qu'il a réalisé avec la société française BK International Import-Export, spécialisée dans le commerce de gros d'une large gamme de produits agro-alimentaires. D'autres opérations de ce genre ont été également finalisées en Espagne. B. Khris