Le chargé d'affaires, président du directoire de l'USM Alger, Abdelhakim Serrar, a condamné en bloc les sanctions infligées par la commission de discipline à l'encontre de son équipe, précisément certains joueurs, notamment le milieu de terrain Hamza Koudri qui a écopé de deux ans de suspension dont une avec sursis. "L'éducation de Koudri ne lui permet pas d'agresser un officiel lors d'un match. Il a suffisamment d'expérience pour éviter ce genre de comportement. Je connais très bien ce joueur, il ne se comporterait jamais de la sorte. Ajouter à cela, le commissaire au match n'était pas identifiable, les joueurs ne peuvent pas le reconnaître pour aller l'agresser", a défendu Serra son joueur, avant d'enchaîner concernant l'autre joueur, Benghit, qui lui a été suspendu pour 8 matches dont quatre avec sursis : "Je suis sûr que Benghit n'a pas agressé l'arbitre. Il n'y a que l'arbitre du match qui atteste que Benghit l'avait agressé, personne n'a vu ce qui s'est réellement passé, et pourtant les caméras de la télévision étaient là. Selon le joueur, ce dernier est allé vers l'arbitre pour réclamer un penalty et sans faire attention l'avait touché au pied, et c'est à partir de là que Benghit a été sévèrement sanctionné." Le responsable de l'USMA promet de "présenter un recours avec des preuves en béton pour prouver l'innocence de ses joueurs et défendre les droits de l'USMA". Selon Serrar, tout ce que vit l'USMA depuis son arrivée est "anormal". "Ça a commencé avec le report des matches, puis l'interdiction de recevoir à Bologhine en coupe d'Afrique, et cela se termine avec des sanctions de la sorte ! Moi je me pose la question : est-ce que tout cela est contre l'USMA ou contre Serrar lui-même ? Si je suis vraiment la cible, je suis prêt à partir pour le bien du club. À ce que je crois, je suis algérien et j'ai le droit d'exercer dans n'importe quel club algérien !", s'est interrogé l'ex-président de l'ESS. Il faut dire qu'indirectement Serrar soupçonne des personnes qui s'opposent à sa venue à l'USMA, et même s'il ne cite pas de nom, Serrar laisse croire tout de même qu'il y a une campagne de déstabilisation qui le touche directement par l'intermédiaire du club. Dans l'entourage du club, l'on soupçonne une personne proche du club de vouloir à tout prix déstabiliser Serrar, d'où les insinuations de ce dernier. Ahmed Ifticen