Le wali n'a pas caché son mécontentement au vu des retards que connaissent les chantiers dans plusieurs communes de la wilaya. Lors de ses récentes visites de travail et d'inspection qu'il a effectuées sur le terrain dans le but de s'enquérir du taux d'avancement des projets actuellement en cours de réalisation, le wali de Aïn Defla n'a pas caché son mécontentement au vu des retards que connaissent certains chantiers dans plusieurs communes de la wilaya. Accompagné à chaque fois de plusieurs directeurs de l'exécutif, le premier responsable de la wilaya a maintes fois sommé les responsables des secteurs dont les projets sont toujours en chantier, alors que les délais de leur réalisation ont déjà expiré, de faire preuve d'assiduité afin de rattraper les retards accumulés. Le cas de la piscine communale toujours en cours de réalisation à El-Attaf n'a pas laissé indifférent le chef de l'exécutif. Sur les lieux, après avoir constaté que le lancement des travaux relatifs à ce projet tant attendu ont démarré avec 5 mois de retard, il n'a aucunement apprécié, ni admis les justificatifs avancés par les trois intervenants en charge de la réalisation de ladite piscine. "Qu'une enquête soit diligentée pour faire toute la lumière sur cette affaire, je ne comprends pas les causes à l'origine de cet énorme retard !", a lancé le wali en direction des trois responsables techniques concernés. Dans la commune de Arib, sur les 500 logements qui devaient y être réalisés, seuls 150 sont définitivement achevés alors que 150 enregistrent un taux d'avancement des travaux qui dépasse 95%. Quant aux 200 autres unités, il a été fait savoir au wali que leurs travaux sont à l'arrêt depuis 2016, ce qui a provoqué encore une fois sa colère. Chez le même premier responsable de la wilaya, la grogne était également à son comble lorsqu'il a visité le chantier relatif à la réalisation du stade communal de la même localité. Sur place, on lui a fait savoir que 60% du montant dégagé pour la réalisation de cet établissement ont déjà été attribués à l'entrepreneur alors que le taux d'avancement de ses travaux n'a pas encore dépassé 45%. "Qu'une mise en demeure doit être immédiatement adressée à cet entrepreneur. Un télégramme doit lui être envoyé dans la journée pour qu'il puisse venir au siège de la wilaya pour s'expliquer sur cette situation que je considère inadmissible", sommait-il les responsables administratifs concernés qui l'accompagnaient. Soulignons que les mêmes regrets et les mêmes sentiments de désolation ont été réitérés par le wali au sujet des retards et du non-respect de certaines normes techniques qu'il a soulevées dans chacune de ses dernières sorties sur le terrain, tout en mettant en garde l'ensemble des responsables défaillants. AHMED CHENAOUI