Il s'intègre dans un système intermédiaire entre les consommateurs, toxicomanes, leurs familles et les institutions de l'Etat (service de psychiatrie, centre de cure, Ciaj, Odej, DAS, etc.). Une centaine de personnes ayant une dépendance à la drogue ont été suivies, en 2018, par le Cisa (Centre intermédiaire de soins en addictologie) de Relizane, a-t-on appris de son responsable. Ces patients, dont 66 célibataires et 49 mariés, présentant une dépendance au cannabis, aux psychotropes et à l'alcool, ont été suivis par le Cisa de Relizane, a indiqué le même responsable, soulignant que la polytoxicomanie (consommation de tous ces produits) est la plus répandue. Parmi les 109 cas suivis l'année écoulée, 71 ont été orientés vers la psychiatrie, 28 sont en période d'abstinence et 13 perdus de vue, alors que 9 cas ont été orientés vers le centre de cure de Sidi Chahmi (Oran) ou bien celui de Yellel pour traitement. Notre interlocuteur a toutefois signalé que le Cisa de Relizane n'est nullement un centre de cure, mais plutôt de prévention et de sensibilisation. Le Cisa s'intègre dans un système intermédiaire entre les consommateurs, toxicomanes et leurs familles d'un côté, et entre les institutions de l'Etat (service de psychiatrie, centre de cure, Ciaj, Odej, DAS, etc.) de l'autre. Il fonctionne comme un maillon fondamental du réseau prévention toxicomanie. De ce fait, il joue "un rôle déterminant dans la prise en charge des fumeurs occasionnels", a-t-il affirmé. "Ouverte il y a trois années, cette structure mitoyenne du centre hospitalier public de proximité de la cité Zagloul remplit une mission de coordination entre des composants de la société. Nous aidons les familles à la prise en charge de leurs enfants toxicomanes", a fait savoir le même responsable. Dans ce cadre, le centre prend en charge l'accueil et les soins des fumeurs occasionnels et les toxicomanes en leur prodiguant des conseils, de l'assistance, ainsi qu'une orientation vers d'autres structures, a-t-il ajouté. E. Yacine