Les protocoles d'accord et de coopération que devraient signer les opérateurs algériens avec les autorités nigériennes et maliennes à l'issue de la foire internationale de l'Assihar donnent raison à l'optimisme des autorités qui misent sur la relance du commerce extérieur. La clôture de cette manifestation qui s'est proposée d'offrir tous les atouts à la réussite de cette nouvelle stratégie visant à conquérir le marché africain a été ainsi mise à profit, mercredi soir, pour annoncer la consolidation des liens entre les chambres de commerce des deux pays voisins, à même d'étudier les possibilités de développer les canaux de distribution en jouant sur les facteurs déterminant le prix et la qualité des produits proposés. L'invitation de 85 opérateurs économiques à cet événement a été plus que bénéfique pour l'Algérie, estime le directeur du commerce de la wilaya de Tamanrasset qui s'est montré très satisfait des résultats obtenus et des propositions en mesure de redynamiser la base logistique de l'extrême Sud et le hub d'échanges commerciaux qui s'érige à In Guezzam. Les exposants ont de leur côté exprimé leur engagement à se lancer dans les segments du marché africain avec des offres compétitives afin de s'y positionner et de se donner le temps d'investir d'autres marchés dans d'autres pays du continent noir. Par ailleurs, évoquant le côté organisationnel de ce rendez-vous économique, culturel et commercial, pour lequel des sommes d'argent considérables ont été dépensées, certains exposants, visiblement très déçus par les "anarchistes" officiellement chargés de gérer les accès et la sécurité des chapiteaux, ont invité "les responsables concernés à plus de professionnalisme et de sérieux dans l'organisation de tels événements censés être une vitrine de tout le pays". RABAH KARECHE