En dépit d'un contexte politico-social qui fait la part belle à la "cause nationale", le week-end n'a diminué en rien de l'énorme déception des supporters du Mouloudia d'Oran.Eliminés à domicile, aux tirs au but, par un Chabab de Constantine, certes meilleur dans le jeu mais qui était à deux doigts de passer à la trappe n'étaient ce "sabotage" de Aouedj et cette "contrefaçon de panenka" tentée par Mohammedi, les Oranais pleuraient encore hier leur black thursday. C'est que la déception était à la mesure du fol espoir de passer ce cap des quarts de finale pour se projeter aux demis avec en perspective cette finale à domicile, dans le nouveau stade d'Oran. Principaux responsables de cette sortie de route qui risque de gâcher la fin de saison déjà fort compliquée du MCO, l'attaquant Sid-Ahmed Aouedj et le défenseur central Abderrahmane Mohammedi, coupables d'avoir manqué d'humilité, de sérieux et surtout de talent au moment de "transformer" la sentence. Le premier en gâchant l'opportunité de composter le billet qualificatif en cherchant à accrocher la lucarne de Rahmani pour, finalement, balancer la balle dans le ciel de Zabana Stadium. Le second pour avoir tenté et raté une panenka à un moment crucial alors qu'il n'a pas encore bouclé une saison en Ligue 1 ! Ce "manque de respect" envers leur club employeur et le public présent leur vaut désormais d'être honnis par les supporters oranais dont un groupe d'Ultras avait même prévu une descente punitive hier, à l'occasion de la reprise des entraînements à 16h au stade Ahmed-Zabana, pour "leur rappeler certains principes simples de la vie mouloudéenne". L'autre "tête de Turc" des inconditionnels d'El-Hamri n'était, du reste, autre que le défenseur "local" du Chabab de Constantine, Hocine Benayada. Coupable de "gestes vulgaires'' envers une partie de la tribune mouloudéenne, l'ancien capitaine de l'ASMO a provoqué l'ire des Hamraoua qui ne l'ont point ménagé, aussi bien en cours de match que sur les réseaux sociaux, en raison, notamment, de "sa rage de vaincre décuplée et de sa haine ostensible envers le MCO''. Rachid BELARBI