Après la décision de la LFP d'ajourner le calendrier des matches retards avant le déroulement des cinq dernières journées du championnat de Ligue 1, plusieurs clubs de l'élite se trouvent dans l'obligation de meubler le vide en raison de l'éloignement de la date de leur prochaine sortie officielle. Parmi eux figure l'USM Alger, leader de la Ligue 1, avec 45 points. Les Rouge et Noir seront à l'arrêt pendant deux semaines, dans la mesure où leur prochain match n'est prévu que pour le 20 avril. C'est un véritable casse-tête pour l'actuel entraîneur Lamine Kebir lequel est en train de se démener pour mettre en place un programme efficace, mais surtout solutionner le manque de compétition dont souffre son équipe ces derniers temps. D'ailleurs, le staff technique algérois multiplie les contacts avec les différentes équipes en mesure de donner la réplique à l'USMA en amical lors des prochains jours, en vain. Selon une source digne de foi, Kebir n'a pas réussi à trouver des sparrings-partners libres pour le moment, en raison de leur engagement en compétition officielle. La même source ajoute que l'actuel coach de l'USMA a pris attache même avec des clubs de division inférieure, mais aucun écho favorable n'a été trouvé. Force est de reconnaître que la formation de Soustara peine à trouver son rythme de croisière depuis l'entame de la manche retour, marquée par trois défaites consécutives respectivement face au PAC, au MCA et au CRB. Et retrouver la sérénité est primordial avant le 20 avril face à l'ESS, un match important et décisif pour la course au titre. D'ailleurs, le staff technique insiste sur le volet psychologique pour booster ses troupes, notamment après les échecs répétés et qui semblent avoir ébranlé le moral des joueurs dont le problème financier tarde à se régler. En outre, le cas du défenseur Farouk Chafaï semble déjà tranché pour la direction du club laquelle aurait décidé de ne plus permettre au joueur de revenir dans l'équipe. Des démarches auraient été entreprises pour constater l'abandon de poste de Chafaï. Nazim T.