Alors que le club est en passe d'entamer une lutte sans merci de quatre rounds, les derniers, pour aspirer se maintenir parmi l'élite professionnelle, aucun dirigeant ni aucun actionnaire n'a jugé utile de bouger le petit doigt pour aider cette équipe en détresse. À un président absent qui prouve, jour après jour, match après match et saison après saison, qu'il n'a jamais eu la tête de l'emploi, sont venus s'ajouter une bande d'actionnaires complètement inactifs. Des actionnaires fantoches qui ont non seulement boycotté "leur" assemblée générale une dizaine de fois sous différents et fallacieux prétextes liés à l'espace spatio-temporel qui ne leur a jamais convenu, mais qui ont aussi et surtout pris la SSPA otage de leur incompétence, reconnue de tous ceux qui suivent l'actualité mouloudéenne. Bons seulement à émettre des critiques trop souvent subjectives pour être sérieusement prises en considération sans pour autant "faire" quelque chose, apporter une quelconque plus-value en matière de finances, de logistique ou même d'idées, ces actionnaires de la SSPA ont, de l'avis de tous, abandonné ce Mouloudia qui a pourtant plus que jamais besoin de véritables leaders capables de l'aider dans sa quête d'une pérennité parmi l'élite sérieusement menacée. Benchenni qui n'a jamais daigné montrer son minois, Youssef Djebbari, Tayeb Mehiaoui et Larbi Abdelilah qui n'aident en rien l'équipe en dépit de leur "expérience" dans le domaine, ou encore Fayçal Haffaf, qui prend toujours un malin plaisir à dézinguer sa propre équipe lors de ses commentaires toujours malhabiles et un brin ringards sur Canal Algérie, symbolisent, d'ailleurs, de la plus évidente des façons, cette faillite managériale si propre à la SSPA-MCO. Une triste réalité qui s'est encore accrue ces derniers jours, avec notamment cette absence incompréhensible du champ de vision de la famille mouloudéenne à l'occasion des funérailles du regretté supporter Chouiref Benaïssa. De toute l'Algérie du football, des "passionnés" se sont empressés de rallier Sidi Maarouf (8 km à l'ouest d'Oran), sauf de l'état-major du Mouloudia. Et cela, les supporters ne sont pas près de l'oublier. Ni de le pardonner de sitôt. Rachid BELARBI
