Une grève des enseignants du secteur public en Jordanie s'est poursuivie hier pour la troisième semaine pour protester contre le refus du gouvernement de revaloriser leur salaire de 50%, selon les médias. Lancée le 8 septembre, une semaine après la rentrée scolaire, cette grève paralyse environ 4 000 écoles publiques, où sont inscrits plus de 1,4 million d'élèves jordaniens. "La grève va se poursuivre jusqu'à satisfaction de la revendication des enseignants", a déclaré samedi soir Noureddine Nadim, porte-parole du Syndicat des enseignants. "Il n'y a de retour en arrière possible pour aucun professeur, ni pour le syndicat, qui représente plus de 100 000 enseignants", a-t-il indiqué. Dans une déclaration à la presse, il a ajouté que les enseignants attendaient cette revalorisation salariale depuis cinq ans. Les enseignants du secteur public demandent une hausse de 50% de leur salaire, "le plus bas parmi les fonctionnaires de l'Etat", a précisé le dirigeant syndical Nasser al-Nawasra, lors d'une manifestation d'enseignants à Amman le 5 septembre.