Un dispositif policier important a été déployé hier aux abords de la maison de la culture Nouar-Boubakeur d'Oum El-Bouaghi à l'occasion de la tenue du meeting du candidat à la présidentielle Abdelaziz Belaïd, président du Front El-Moustaqbal. Le candidat, dont le meeting devait débuter à 14h, n'a débuté son discours qu'à 15h50. Après avoir rappelé les sacrifices du peuple algérien depuis 1830, Belaïd dira qu'"il faut que chaque homme, qui fournit un effort, qui travaille et qui défend ce pays, ait sa place dans la société". Il fera savoir que "l'Algérie souffre non pas parce qu'on est pauvre, mais parce que des gens ont dominé le peuple, pris notre argent et l'ont investi dans des pays européens. On a brisé l'Algérien, brisé les institutions. On a brisé tout ce qui indique un Etat fort, indépendant. Ces pratiques de 20 ans ont engendré de grandes séquelles à la société algérienne". Et d'ajouter : "Aujourd'hui, l'Algérie est à un virage dangereux. Elle démarrera le 12 décembre si le peuple le décide", devait-il dire, avant de poursuivre : "Il y a ceux qui sont contre l'élection, moi je leur dis que la seule solution, c'est l'élection, qu'il y ait un président pour le pays." B. NACER