En dépit des manœuvres sournoises tendant à l'affaiblir, le mouvement populaire fait à chaque fois preuve de résilience, poursuivant pacifiquement ses marches hebdomadaires en formulant des revendications soutenues pour un véritable changement. C'est encore le cas en ce 48e vendredi qui a vu des citoyens de différentes catégories sociales et de tous les âges marcher côte à côte pour réclamer le départ du système "tenu pour responsable du retard du pays alors que ses potentialités lui auraient permis de devenir un dragon du continent africain". C'est une marche de la communion entre des citoyens qui a débuté à la fin de la prière du dhor pour emprunter son itinéraire habituel en passant devant le siège de la wilaya en scandant "El-îssaba troh" (La bande doit partir) et d'autres slogans exigeant l'instauration d'une république démocratique où les droits du citoyen sont respectés. "Il faudrait que le système accepte de partir en ayant l'audace de faire son mea culpa pour avoir conduit le pays à la faillite et perverti ses institutions qu'il a toujours utilisées pour détourner la rente à son avantage et à celui de son clan, au détriment de la majorité du peuple", assure un manifestant.