Entre le marteau de la gestion sportive et financière du vestiaire oranais et l'enclume de l'administration qu'il doit chapeauter, Si Tahar Cherif El-Ouazzani aspire désormais à réunir tous les actionnaires de la SSPA-MCO autour d'une (grande) table afin de les sensibiliser sur la nécessité de régler, au plus vite, le dossier de la licence professionnelle. "Une assemblée générale est plus que nécessaire. Il faut réunir au plus vite les documents que nous a exigés la direction du contrôle de la gestion que préside Réda Abdouche. Les actionnaires de la société sportive, qui gère l'équipe professionnelle, doivent mettre l'intérêt du club au-dessus de toute autre considération ou ambition personnelle. À qui profiterait une éventuelle sanction qui frapperait le club en cas de non-respect du cahier des charges ? À qui profiterait le refus de la mise en conformité des statuts et l'élection d'un président du conseil d'administration ? Certainement pas au Mouloudia. C'est pour cela qu'une assemblée générale doit se tenir dès que possible", indiquera l'actuel premier responsable du club, en dépit d'être toujours "au noir" et sans contrat. Sensibilisés, les actionnaires, du moins une partie, attendent, en fait, un déconfinement général pour donner suite à cette requête de Cherif El-Ouazzani. "Même dans les hautes sphères dirigeantes de l'Etat, les réunions et autres conclaves sont interdits. Le MJS et la FAF ont suspendu toutes les assemblées. On ne peut, donc, transgresser les règles et tenir notre assemblée dans ce contexte pandémique toujours aussi délicat. Il faudra attendre la levée de ces interdictions pour se réunir", commentera, en ce sens, un des actionnaires de la SSPA-MCO. La deadline étant fixée à la mi-juillet, les membres de l'état-major mouloudéen s'attendent, du reste, à un prolongement du délai afin de se réunir pour se mettre d'abord d'accord, avant de songer à l'élection d'un PCA qui représentera le club dans les pourparlers annoncés avec la société étatique qui le reprendra. Rachid BELARBI