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La chimère boursière...
Annonce de privatisations par appel à l'épargne
Publié dans Liberté le 31 - 08 - 2020

La réflexion lancée par le gouvernement autour de privatisations partielles en Bourse risque de rester lettre morte, compte tenu de l'incapacité du marché financier à canaliser l'épargne.
L'option d'ouverture du capital d'entreprises étatiques par appel public à l'épargne est de nouveau envisagée par le gouvernement en vue d'un possible programme de privatisations partielles. Telle qu'évoquée tout récemment par le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït-Ali, la démarche fait déjà l'objet d'une réflexion au sein de son département et sa mise en œuvre devrait passer par "le recours à l'épargne publique et privée".
Le ministre entend, en ce sens, que certains groupes publics détiennent des projets économiques "efficaces" et seraient ainsi à même de "drainer une épargne" pour diversifier leurs sources de financement. À bien analyser le propos du ministre de l'Industrie, ce énième projet de privatisations partielles — même si ce dernier émane d'un nouvel Exécutif — appelle indispensablement à mettre en place des opérations d'offres publiques de vente d'actions par le biais du marché boursier d'Alger.
Sinon, comment céder des éléments d'actifs d'entreprises étatiques à un large public d'épargnants, à moins de s'essayer à d'improbables et politiquement discutables procédures de gré à gré... ?
Le fait est que si le gouvernement compte effectivement ouvrir le capital de certaines entreprises étatiques plus ou moins bien portantes, il devra nécessairement le faire par le biais du marché des capitaux d'Alger, suivant des procédures claires d'introduction d'une partie de leurs actions à la Bourse d'Alger. Or, depuis que celle-ci existe, elle n'a pu réellement être érigée en véritable place boursière capable de drainer réellement l'épargne pour la canaliser vers le financement d'entreprises publiques et privées.
Preuve en est que plus de vingt années après son démarrage, la cote officielle de ce marché boursier ne compte aujourd'hui que quatre titres "péniblement" négociés, à savoir ceux de deux sociétés privées, Alliance Assurances et Biopharm, et de deux autres publiques, l'EGH El-Aurassi et le groupe pharmaceutique Saidal.
Outre les forces d'inertie liées à l'absence de culture boursière — tant chez les épargnants attirés davantage par le cash et la thésaurisation que chez nombre d'entreprises qui préfèrent les discrets financements bancaires classiques —, l'archaïsme et l'inefficience du marché boursier d'Alger sont également, en grande partie, le résultat des tergiversations de l'Etat à y introduire lui-même ses propres entreprises pour espérer susciter ainsi la confiance et l'engouement des investisseurs.
De listing en listing, établis par les précédents gouvernements pour amorcer des privatisations d'actifs publics en Bourse, aucune nouvelle opération d'offre publique de vente d'entreprise étatique n'a vu en définitive le jour en près de deux décennies.
La dernière liste en date, faut-il le rappeler, remonte à fin 2013, où pas moins de huit grandes entreprises publiques avaient été officiellement désignées par le Conseil des participations de l'Etat (CPE) en vue de leur privatisation partielle par le biais du marché boursier à travers l'ouverture de leur capital par appel public à l'épargne.
Il s'agissait alors du Crédit populaire d'Algérie (CPA), de la Compagnie algérienne d'assurance et de réassurance (Caar), de l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis, de Cosider-Carrières, ainsi que de l'Entreprise Hydro-Aménagement et de trois cimenteries du Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica). Inutile de préciser qu'à ce jour, aucune de ces entités publiques n'a pu procéder à l'ouverture de son capital en Bourse.
Le contexte socioéconomique s'étant depuis nettement détérioré, le marché boursier d'Alger est devenu encore plus moribond qu'il ne l'a jamais été et la perspective de le voir capter une quelconque épargne pour financer les entreprises semble aujourd'hui peu réaliste. C'est dire qu'en l'état actuel du marché financier domestique, l'idée de privatisations partielles en Bourse pourrait s'avérer n'être en définitive que chimère.

A. REZOUALI


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