Cela fait plusieurs semaines que la commune de Sétif a entamé une opération de réfection des bordures de trottoir à travers les quatre coins de la ville. Tout aurait été normal si l'opération avait touché les cités et quartiers dont les habitants se plaignent de ne pas avoir de trottoirs. En effet, selon des citoyens qui ont pris attache avec notre journal, le fait de refaire des bordures qui étaient plus ou moins convenables est un gaspillage d'argent et de temps. "Au niveau du boulevard qui longe notre cité en allant de la cité Yahiaoui vers Aïn Mouss (cité Merrouche-Kaddour appelée 1 006-Logements, ndlr), les bordures ont été refaites il y a moins de trois ans. C'est inadmissible ! Qu'ils nous expliquent au moins pourquoi cette opération a été programmée", nous dira Salim, un habitant de la cité. Même constat au niveau de plusieurs autres grandes artères dont l'avenue Akkab-Mabrouk à la cité Gaoua, au nord de la ville. "Cette cité est nouvelle et ses artères et trottoirs sont dans un bon état. Je ne comprends pas pourquoi cette opération a été programmée. À l'intérieur, il y a des cités qui sont sans trottoirs et sans routes", dira Khalil. Il est à noter qu'à l'intérieur de la ville plusieurs cités n'ont jamais bénéficié d'opérations de réhabilitation ou de réaménagement. Sur un autre volet, l'opération de réfection des routes de la ville avance très lentement. Les habitants et usagers des routes du chef-lieu de wilaya qui sont dans un piteux état attendent avec impatience le lancement des différentes opérations. "Ils nous ont toujours annoncé que les opérations de bitumage des routes doivent être programmées durant l'été, cependant l'été tire à sa fin et l'on constate que les routes de la ville sont dans le même état. C'est une catastrophe", nous dira Mohamed, chauffeur de taxi. Et d'ajouter : "Hormis la rue Abbacha-Ammar, les autres projets font soit du surplace, soit ne sont pas lancés. On ne sait pas ce qu'ils attendent." Il est noté que des travaux lancés au niveau de la grande avenue Bachir-Boumaâza, reliant le centre commercial Erraïs à l'entrée de l'université Mohamed-Debaghine d'El-Hidhab, incommodent les automobilistes et les riverains. "Cela fait plusieurs semaines que la route est dans cet état (travaux non achevés, ndlr). Nous ne pouvons pas ouvrir les fenêtres pour aérer nos logements. Il fallait peut-être renforcer le chantier afin de terminer les travaux le plus tôt possible", nous dira Faouzi, un habitant d'une cité LSP.