"J'avais des fourmis dans les jambes, car cela fait une éternité que je n'ai pas disputé le moindre match de football à cause de cette méchante blessure qui a nécessité une opération délicate aux ligaments croisés et qui n'est plus qu'un mauvais souvenir", dira-t-il. De nos jours, les lésions et les ruptures des ligaments croisés du genou donnent lieu à des interventions chirurgicales délicates et très redoutées chez les footballeurs. Et Bilal Tizi Bouali, le jeune défenseur axial de la JS Kabylie, en sait certainement quelque chose, lui qui est passé sur le billard le 19 janvier dernier dans une clinique spécialisée d'Alger, pour s'astreindre ensuite à une longue période de convalescence et surtout de rééducation à Tizi Ouzou où il a trimé dur pour remonter la pente et relever un gros défi avec le soutien précieux de kinés et de préparateurs physiques expérimentés. Finalement, ses efforts et surtout sa patience n'ont pas été vains, puisque le pivot de la JSK a fini par entrevoir le bout du tunnel et se remettre sur pied, à la grande satisfaction de son propre entourage et au grand soulagement des dirigeants kabyles. Et si Tizi Bouali a repris normalement le chemin des terrains pour prendre part à toute la préparation estivale et aux quatre stages d'intersaison de la JSK, le staff médical kabyle aura pris toutes les précautions d'usage pour le remettre progressivement dans le bain et éviter ainsi toute éventuelle rechute ou complication de quelque nature que ce soit. Si, dans un premier temps, il a été soumis à un travail en solo et à une longue activité physique pour assurer son renforcement musculaire, il a finalement intégré le groupe pour profiter de toutes les séances réservées aux volets physique et technico-tactique, tout en étant dispensé des premiers matchs amicaux d'avant-saison. Et il aura fallu attendre le quatrième match-test de jeudi dernier contre l'US Biskra, à Souidania, pour voir le staff technique kabyle l'autoriser à jouer un tout petit quart d'heure en seconde mi-temps pour le remettre progressivement sur orbite. "J'avais des fourmis dans les jambes, car cela fait une éternité que je n'ai pas disputé le moindre match de football à cause de cette méchante blessure qui a nécessité une opération délicate aux ligaments croisés et qui n'est plus qu'un mauvais souvenir", dira Tizi Bouali, qui avoue : "J'ai éprouvé un grand plaisir à retrouver la joie de jouer et l'ambiance des stades, même si je comprends parfaitement que le staff technique n'ait pas voulu prendre le moindre risque après avoir consenti tant d'efforts et de soins pour vaincre mon mal et me remettre d'aplomb." C'est dire que Tizi Bouali se sent désormais rassuré d'avoir franchi cet obstacle psychologique, surtout que son genou tient bon et que le moral est au top. "J'ai bien bossé durant tous ces mois de rééducation, mais aussi tout au long de cette préparation estivale, et je peux dire que je me sens désormais délivré pour enchaîner d'autres matchs amicaux afin d'être prêt pour le début du championnat, d'autant plus que l'ambiance est très bonne au sein du groupe et que la concurrence est loyale entre tous les joueurs anciens et nouveaux", dira le défenseur axial, qui était même pressenti pour bénéficier encore d'un certain temps de jeu hier, à l'occasion d'un match amical disputé en fin d'après-midi au stade de Hydra contre le PAC, à la grande joie des dirigeants, visiblement rassurés du fait que le Libyen Mohamed Al-Tubal et le Kényan Juma Choka ont pu finalement rentrer en Algérie, jeudi dernier, alors que le dernier rescapé Boulahia est attendu en principe aujourd'hui à Alger, en provenance de Paris.