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Le commerce informel s'installe durablement
TIARET ne fait pas exception aux autres villes du pays
Publié dans Liberté le 08 - 02 - 2021

En sillonnant les différentes cités de la capitale ouest des Hauts-Plateaux, l'environnement subit des agressions notamment l'amplification des marchés informels.
Au vu et au su de tous, il s'agit d'une vicissitude qui s'accroît de jour en jour et dans une totale impunité. Ainsi, par le bon vouloir d'une situation qui se veut loin des règles préétablies qu'on n'arrive pas (pour ne pas dire on ne veut pas) déconcentrer, le quartier Ras Essoug, la place du 17-Octobre, où le réaménagement du marché couvert se veut à la traîne, ainsi que les quartiers de Oued Tolba, Zaâroura, Sonatiba, Belle vue... deviennent, à la longue, métamorphosés en décharges inavouables.
En ces endroits bien précis, et devant l'insouciance absolue des autorités locales, la vision fait frissonner le plus commun des mortels. Avec des prix qui bravent toute concurrence, les produits étalés sont parfois de qualité perfide et les services concernés, notamment ceux du contrôle de la qualité ou de la commission communale de l'hygiène, continuent à briller par leur absence ou, mieux encore, leur indifférence.
Certaines denrées, comme les dattes, le beurre, les jus, le pain...y sont exposées au gré des poussières. Paradoxalement, les arrêtés officiels combien de fois établis, interdisant ce genre de pratiques, n'ont jamais été exécutés et les services de sécurité habilités à veiller sur leur application ne semblent pas être impliqués.
Autant dire que la puissance n'est pas à la loi, mais aux desiderata de ces essaims de vendeurs informels qui échappent à la régulation de l'administration fiscale. "Depuis des années, on n'a jamais cessé de nous parler d'un code spécifique à la consommation qui est appelé à cibler l'assainissement du commerce informel tout en confortant la consommation et protéger les droits du consommateur, mais à nos jours, nous ne voyons rien de concret à l'horizon", fera remarquer un citoyen proche de l'association pour la défense du consommateur, outré par la déliquescence des lieux.
Sur un autre volet, nous ne pouvons ignorer le mobile qui pousse à cette situation pour le moins insalubre. Entre autres motifs, signalons la crise de chômage qui incite ces commerçants, des pères de famille pour la plupart, à se débrouiller de la sorte pour subvenir aux besoins des leurs.
Certains d'entre eux convoitent une quelconque démarche pour une éventuelle régularisation qui leur permettra de commercer en toute légalité. "Pour nous, pères de famille, cette instabilité s'est trop éternisée et cela ne nous arrange en rien quand on sait que nous sommes constamment exposés au risque d'une saisie ou d'une contravention qui ne feront qu'accentuer notre situation déjà précaire.
Nous attendons des autorités locales une solution qui pourrait nous normaliser et nous garantir notre couverture sociale au lieu de nous traquer à tout moment par des policiers avec lesquels nous jouons perpétuellement au chat et à la souris", trouvera à dire ce vendeur de fruits et légumes qui avoue ne plus savoir sur quel pied danser tant la vie devient de plus en plus rude devant ses yeux.
Cependant, les pouvoirs publics sont encore une fois interpellés pour solutionner cet aléa qui conforterait tant le consommateur que le vendeur, tout comme le trésor public et les caisses d'assurances qui pourraient tirer profit des charges fiscales et parafiscales qui leur échappent pour l'heure.

SALEM REMANE


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