Le feuilleton des poursuites judiciaires contre les militants du Hirak s'est encore poursuivi avant-hier, jeudi, avec deux nouvelles séquences qui se sont déroulées à la cour de Tizi Ouzou et au tribunal d'Aïn El-Hammam où quatre jeunes ont été jugés. Trois de ces jeunes activistes ont comparu, jeudi matin, devant le tribunal de première instance d'Aïn El-Hammam pour "attroupement non armé". Il s'agit de Salhi Toufik, de Bouali Karim et d'Arab Massinissa à l'encontre desquels le procureur de la République a requis une peine de six mois de prison ferme. Selon les avocats du collectif de défense des détenus d'opinion qui se sont mobilisés massivement pour assurer leur défense, l'affaire est mise en examen pour le 18 février prochain. Durant la même journée, l'activiste Aghilès Smaïl Bouraba, qui a été condamné à six mois de prison avec sursis et 50 000 DA d'amende par le tribunal de Larbâa Nath Irathen où il a été jugé en octobre 2020, a été jugé, jeudi, en appel à la cour de Tizi Ouzou. Le procureur de la République a également requis six mois de prison ferme et une amende de 50 000 DA à son encontre. L'affaire de cet activiste poursuivi pour ses publications sur les réseaux sociaux est mise en examen pour le 18 février prochain.