Beaucoup s'accordent à dire que le tourisme à Aïn Témouchent ne se résume pas aux 17 plages autorisées à la baignade, puisque cette région recèle d'énormes potentialités touristiques autres que balnéaires, en plus des richesses naturelles qui peuvent attirer de nombreux touristes. Les autorités de la wilaya de Aïn Témouchent comptent profiter au maximum de l'avantage de l'ouverture des frontières avec le retour, cette année, des émigrés pour pouvoir relancer le tourisme local et engranger des dividendes qui iront alimenter les caisses de la wilaya et des communes. Après plus de 18 mois d'exil, les ressortissants algériens vont certainement envahir les 14 wilayas côtières, dont Aïn Témouchent, qui, avec ses 80 km de côte, peut bien tirer profit de cette situation. Mais beaucoup s'accordent à dire que le tourisme à Aïn Témouchent ne se résume pas uniquement aux 17 plages autorisées à la baignade, dans la mesure où cette région recèle d'énormes potentialités touristiques autres que balnéaires, en plus des richesses naturelles qui peuvent attirer de nombreux touristes. À ce titre, Hamouda Maameri, directeur du tourisme de la wilaya de Aïn Témouchent, a annoncé, lors d'un conseil de wilaya tenu récemment et consacré à la saison estivale, l'ouverture prochaine, dès cette saison estivale, du site archéologique Siga (daïra d'Oulhaça, à l'est du chef-lieu de wilaya) aux touristes et autres estivants. Cette initiative, la première du genre, entre dans le cadre de la promotion du produit touristique autre que celui balnéaire. Durant les saisons estivales précédentes, le secteur n'a que trop souffert avec des pertes énormes accusées par les établissements hôteliers et les complexes touristiques, en raison de la fermeture des frontières imposée par l'épidémie de coronavirus. La prise en charge d'une telle opération sera confiée, a-t-on appris, aux 29 agences de voyages et de tourisme qui exercent dans la wilaya, en coordination avec le secteur de la culture, la direction des affaires religieuses et les établissements hôteliers. Selon M. Maameri, les agences de tourisme et de voyages qui jusque-là ont fait la promotion du tourisme des pays étrangers devront changer leur fusil d'épaule. "La fermeture des frontières sera donc d'un grand apport pour le tourisme local, dans la mesure où nos concitoyens vont se déplacer dans les 14 wilayas côtières au détriment des pays très prisés par le touriste algérien. En plus de cela, la majorité des agences de tourisme et de voyages qui faisaient dans un passé récent la promotion du produit touristique étranger, notamment les pays comme la Tunisie et la Turquie seront donc reliées aux établissements hôteliers dont les activités devront se traduire par de gros bénéfices et à tous les niveaux", a précisé le premier responsable du secteur du tourisme de la wilaya. Ce dernier a indiqué que la wilaya compte deux guides touristiques spécialisés dans les vestiges et les ruines. Le tourisme dans la wilaya de Aïn Témouchent ne se résume pas uniquement au balnéaire. Cette wilaya dispose de nombreux sites archéologiques, à l'image de celui de Siga, royaume de Syphax, qui est très important et qui va être exploité par la direction de la culture à la faveur de l'élaboration d'un circuit touristique où sera inclus ce site qui vient de faire l'objet d'un aménagement et qui est prêt à accueillir les touristes et les estivants. De son côté, Mohamed Moumen, wali de Aïn Témouchent, a appelé les responsables concernés à axer leurs efforts sur l'exploitation exemplaire de toutes les valeurs et les richesses touristiques locales que recèle la wilaya, en procédant à leur promotion, à l'image du tourisme de montagne, le tourisme forestier, l'agrotourisme, l'écotourisme, le tourisme cultuel, en plus du tourisme thermal qui attire à longueur d'année un flux important de touristes et de curistes. Le chef de l'exécutif local a rappelé la nécessité de mettre au point un plan de travail avec la participation de l'ensemble des secteurs concernés qui devront constituer un groupe de travail pour la réussite de cette stratégie. "Même la direction des affaires religieuses devra adhérer à cette stratégie en faisant partie du groupe de travail installé à cet effet, sachant que les zaouïas pourront apporter une valeur ajoutée au tourisme cultuel local", a-t-il soutenu.