Appelé communément Chorfa Elkdima (Chorfa ancienne), Hay Bénali-Saâdaoui dans la commune de Chlef a toujours besoin d'une sérieuse et efficace prise en charge de la part des responsables administratifs locaux pour qu'il puisse se développer et offrir ainsi un cadre de vie que méritent des habitants de la cité qui souffrent cruellement d'une marginalisation et d'un laisser-aller qui durent depuis des années. Livrés à leur triste sort, les habitants de cette cité, qui ne cesse de grandir au fil des années, se considèrent tous à l'écart du développement local dont bénéficient certains des quartiers que compte la commune du chef-lieu de la wilaya de Chlef. "Pour la énième fois, nous demandons au premier responsable de la wilaya de nous accorder la part du développement local qui nous revient de droit. Nous manquons de tout dans cette cité qui n'est, en fait, qu'un endroit où s'entassent misérablement des bidonvilles qui n'arrêtent de croître avec le temps", se lamentent de nombreux citoyens du quartier Bénali-Saâdaoui. Selon des témoignages recueillis auprès du représentant des habitants de la cité, Mohamed Bourouina, il est vraiment temps pour les autorités compétentes de prendre au sérieux et en charge les préoccupations qui inquiètent tout le monde localement. "Absence totale d'éclairage public ; inexistence d'aires de jeux et de loisirs malgré la disponibilité de certains terrains vagues éparpillés çà et là à travers la cité qui ne demandent, en réalité, que quelques travaux d'aménagement afin d'être utilisés ; multiplication des amas d'ordures un peu partout faute de ramassage d'où une grande et inquiétante dégradation environnementale et écologique demeurent entre autres, parmi les nombreux problèmes qui enveniment la vie quotidienne de chacun de nous dans ce quartier qui ne porte, malheureusement que le nom", se désole de son côté le représentant des mêmes habitants. Il souhaite ainsi que les habitants à Chorfa ancienne, que cette fois-ci enfin, ils auront droit à des engagements qui se concrétiseront sur le terrain de la part des responsables locaux concernés, et ce, contrairement au passé.
