Le budget supplémentaire pour l'exercice 2011 présenté par la wilaya a dépassé les 8 milliards de dinars, a-t-on constaté lors des travaux de l'Assemblée populaire de la wilaya de Blida. Lors de cette deuxième session ordinaire de l'année en cours, les élus à l'APW ont étudié le dossier ayant trait au secteur des travaux publics, en particulier à la situation des chemins de wilaya et à leur entretien. Ainsi, après avoir fait adopter l'ordre du jour par les membres de l'Assemblée, le P/APW a mis en exergue le travail colossal entrepris par l'exécutif qui a réussi en un peu de temps à faire relancer beaucoup de projets ayant connu un retard dans leur réalisation. Dans sa réponse, le wali de Blida, Mohamed Ouchen, a expliqué que la reprise des projets en instance a été une nécessité pour une reprise efficiente des réalisations concernant l'ensemble des secteurs, et en particulier ceux qui connaissent du retard et qui touchent directement à la vie du citoyen. Le même responsable précisera que d'autres actions ont commencé à voir le jour à travers les différentes communes de la wilaya dans la cadre de l'amélioration des conditions de vie des citoyens. Du rapport présenté par les élus à propos de la situation des chemins de wilaya, il ressort que sur les 296 km que compte la wilaya de Blida, 80 se trouvent dans un état de délabrement avancé et nécessitent une remise en état rapide. Cet aspect a fait ressortir que le secteur des travaux publics, du moins pour les chemins de wilaya, n'a bénéficié d'aucun programme pour le quinquennat 2010/2014, ce qui ne lui permet nullement de procéder à la rénovation des routes ni au recrutement de personnels et encore moins de lancer de nouveaux travaux de réalisation. Quoiqu'il en soit, à travers les explication du directeur du secteur, plusieurs recommandations allant dans le sens d'une meilleure prise en charge financière des chemins de wilaya ont été transmises au chef de l'exécutif qui a réaffirmé sa volonté de remédier à la situation. Au cours de leurs travaux, les élus ont adopté à l'unanimité la récupération de certaines parcelles de terre agricole afin de permettre la réalisation d'infrastructures d'utilité publique.