Les recherches se poursuivent pour retrouver les deux personnes disparues après le crash de l'avion militaire à Trélans en Lozère, aux frontières de l'Aveyron, avec six personnes à son bord. Quatre corps ont été retrouvés par les secouristes alors que les causes officielles du crash reste inconnues. Le préfet et les autorités françaises ainsi que le consul d'Algérie à Montpellier se sont rendus sur les lieux de l'accident. Selon les premières informations, l'avion transportait une cargaison de papier fiduciaire servant à la fabrication de billets pour le compte de la Banque d'Algérie. Cinq militaires et un fonctionnaire de la Banque d'Algérie étaient à bord de l'appareil selon le ministère de la Défense. Quatre corps ont été retrouvés dans les débris de ce bimoteur de type Casa C-295. Un corps a été trouvé dans le poste de pilotage et trois autres dans la carlingue disloquée de l'appareil, a indiqué le procureur de Mende, Samuel Finielz, au cours d'une conférence de presse à Trélans. L'avion, un bimoteur, s'est écrasé vers 15h45, vendredi, dans une zone située à environ 1 000 mètres d'altitude par une météo brumeuse. L'accident est survenu dans un champ à proximité du village de Trélans, une petite commune située dans une région inhabitée, escarpée et boisée. Le maire de la commune a vu l'avion donner des signes de perdition, il indique qu'il dégageait une fumée épaisse. Les secours sont intervenus rapidement après le crash. Des pompiers venus de la Lozère et du département limitrophe de l'Aveyron. Les recherches se poursuivaient samedi pour retrouver les corps des deux personnes disparues. La pluie qui tombe abondamment sur cette zone peu habitée de Lozère ne facilite pas le travail des sauveteurs qui s'attendent à ce que les fouilles s'étendent sur plusieurs jours. Le plafond nuageux était trop bas hier matin pour permettre aux hélicoptères de quadriller la zone. 80 CRS venus de Carcassonne ont été dépêchés sur les lieux pour aider aux recherches. Au moment où nous mettons sous presse, les deux personnes qui étaient à bord de l'appareil n'ont toujours pas étaient retrouvées. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec l'ambassade d'Algérie à Paris mais sans pouvoir rentrer en contact avec un responsable pour cause de week-end, dit-on. Nos tentatives pour joindre le consul d'Algérie à Montpellier ou un autre responsable sont restées vaines. Seule, la standardiste du consulat nous a fait savoir qu'un responsable lui a demandé de nous informer que ce genre d'information n'existe pas au niveau de la représentation diplomatique à Montpellier.
