Malgré une série de décisions prises par les pouvoirs publics, notamment les services de sécurité chargés de la régulation de la circulation, de nombreuses familles continuent de faire les frais de ceux qui prennent le volant à la légère. Ainsi, à Tissemsilt, comme ailleurs, les routes s'apparentent à une jungle de chauffards et sont perpétuellement le théâtre de calamités et d'accidents emportant des vies humaines et endeuillant d'autres. Le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale a dressé son bilan mensuel des accidents de la circulation du mois de novembre de l'année en cours à travers la wilaya de Tissemsilt. Les brigades de la sécurité routière ont enregistré 13 accidents ayant causé des blessures à 24 personnes et des dégâts matériels, et ce, malgré les appels quotidiens à la vigilance et au respect du code de la route. Selon une analyse des éléments de la Gendarmerie nationale, le facteur humain reste responsable à 90% de ces accidents, et ce, en raison des violations du code de la route, de l'excès de vitesse, du non-respect de la priorité, de la conduite en état d'ivresse, de défaillance mécanique, du manque de vigilance des piétons et l'état des routes. A ce titre, le dispositif de redéploiement des patrouilles de la Gendarmerie nationale a été activé en plus du renforcement des barrages installés aux points de haut risque, selon nos sources. Malgré les moyens matériels et humains dont dispose la Gendarmerie nationale, le nombre d'accidents de la circulation ne cesse d'accentuer. Ce phénomène est essentiellement dû au comportement dangereux du conducteur. Donc, la prudence reste toujours le meilleur moyen pour minimiser au moins les conséquences graves et irréparables de ces accidents qui emportent des vies et endeuillent des familles entières. Les éléments du Darak El Watani de la wilaya de Tissemsilt intensifient leurs actions de contrôle et de vérification à travers des barrages dressés sur les axes routiers. Un net recul a été enregistré, par ailleurs, au niveau de la sécurité routière.