Un livre inimitable dans sa forme et son contenu, envoyé en fragments par Dieu à notre prophète Mohammed (QLSSSL) par l'ange Gabriel interposé. Après qu'elles ont été envoyées entre 610 et 632, les sourates ont dû être mémorisées et inscrites sur des supports divers avant que l'on ait eu l'idée de les organiser et que diverses écoles se soient occupées de leur interprétation. Lorsqu'on a commencé à lire le texte reconstitué, après la mort du prophète (QLSSSL), on s'est rendu compte que si la langue de transmission est la même, une langue arabe inimitable par sa syntaxe impeccable, les 114 sourates se présentent, cependant, dans un style variable, cela va du plus accessible au plus complexe. Et selon qu'elles sont à caractère narratif, descriptif, prescriptif et purement poétique, le décryptage n'est pas le même. Le texte étant d'un niveau élevé et à dominante esthétique par les non-dits, métaphores, paraboles, hyperboles, toute interprétation devrait se faire avec beaucoup de concentration pour éviter toute confusion. La parole sacrée, d'abord mémorisée sur divers supports Selon des sources, c'est au Yemen, appelée alors Arabie heureuse qu'aurait été faite la reconstitution du livre sacré à partir de fragments éparpillés, mais immortalisés sur des supports de fortune, à l'exemple des feuille de palmier, moyennant une écriture adaptée. C'est pourquoi des commentateurs ont eu la conviction que le Yemen reste le détenteur du texte original. A une époque où ailleurs s'étaient développés les empires perse et byzantin, l'Arabie, qui était polytheiste, s'était islamisée en 634, après l'Hégire et la mort du prophète en 632. Abu Bakr dit qu'il y aurait eu un total de 15 contextes dans ce texte dont il a fallu grâce à des exégètes habiles, retrouver les points diacritiques, pour le rendre accessible, faciliter sa lecture et son apprentissage, une fois que le corpus a été reconnu clos. On s'est rendu compte grâce à des lectures successives qu'il n'y a pas de chronologie thématique et que les 114 sourates vont de la plus longue à la plus courte. Après la sourate El Fatiha, on aborde la plus longue sourate El baqara dominée par la sacralité et d'une lecture abordable si on prend la précaution d'interpréter les exemples donnés et les images métaphoriques, de replacer les versets dans leur contexte sémantique, au fur et à mesure de leur déroulement. La parole de Dieu dictée au prophète Mohammed (QLSSSL) devenue un texte écrit Sous la forme écrite, on a pu visualiser l'ensemble des sourates pour se rendre compte que les verset sont d'ordre législatif, exhortatif ou descriptif lié au narratif. Avec le progrès et l'évolution des mentalités les nouvelles stratégies de lecture se sont avérées efficaces pour une meilleure connaissance du Coran. Ainsi, la lecture philosophique et la lecture scientifique ont suscité un intérêt particulier à une meilleure connaissance du texte coranique comparé aux textes antérieurs, notamment ceux des deux autres religions monotheistes. Ces lectures multiples ont permis aussi d'aborder le Coran selon différentes approches : mystique, historique, linguistique. Le problème n'est plus l'interprétation mais le statut de l'interprétation. Les nouvelles méthodologie ont apporté un éclairage important sur la forme et le fond des textes religieux plus anciens et liés à une longue histoire des sociétés ainsi qu'à l'origine des langues de transmission des messages divins. Aussi, s'est posée la question de l'exégèse selon les écoles d'interprétations. Et revenons au Coran pour dire que c'est un texte qui remue intérieurement sans oublier d'ajouter qu'il a bouleversé des états et des empires. Une lecture attentive met en évidence un aspect dominant : l'aspect juridique qui vous aide à faire la différence entre le permis et le non permis, dans tous les domaines de la vie.