Cette situation n'est pas spécifique à la wilaya de Boumerdès étant donné qu'elle est d'ordre national. Ces délinquants au volant de la voiture à papa ou de mobylettes genre Vespa, motobécane, Yamaha, sont encouragés par l'absence de réaction des services de sécurité, des responsables d'établissements scolaires, des parents d'élèves et de la société civile en général. Des jeunes dont la coupe des cheveux fait peur, «au style à la Chaouchi, la Taider, à la boule à zéro». Nos collégiens et lycéens sont en danger devant les institutions éducatives, car des bandes de désoeuvrés et de voyous rodent chaque jour autour des écoles,des collèges, des lycées pour s'adonner à des agressions et proposer leurs marchandises(drogue et autres),ils viennent aussi embêter les filles à la manière des «James Dean) sur leurs motos que ce soit à Boumerdes, Bordj Menaïel, Boudouaou, Khemis Khechna, Isser, Zemmouri, Cap-Djinet, Naciria, le phénomène est le meme et la situation commence à prendre l'aspect d'un véritable fléau qui a tendance à se banaliser à l'image des autres maux sociaux sans que personne ne se sente concerné par le calvaire que vivent les jeunes collégiennes, lycéennes et meme les enseignantes. Cette situation n'est pas spécifique à la wilaya de Boumerdès étant donné qu'elle est d'ordre national.Ces délinquants au volant de la voiture à papa ou de mobylette genre Vespa, Motobécane, Yamaha sont encouragés par l'absence de réaction des services de sécurité, des responsables d'établissements scolaires,que des parents d'élèves et de la société civile en général. Des jeunes dont la coupe des cheveux fait peur «au style à la Chaouchi, la Taider, à la boule à zéro» et autres dont l'agressivité les pousse bien souvent à toutes sortes de provocations, d'insultes,d'obscénités et dont nos filles n'ont d'autres alternatives que d'encaisser en baissant la tête et en pressant le pas, aussi beaucoup de parents ont retiré leurs filles du cursus scolaire à cause des faits relatés. Que faut-il faire pour mettre un terme à ce phénomène qui pourri l'atmosphère. Certaines filles préfèrent changer d'établissement parce qu'il jugent les alentours moins polluants,malheureusement c'est le meme scénario et les mêmes mentalités rétrogrades qui reviennent à chaque fois.En outre les universitaires qui se déplacent dans les bus du Cous ne sont pas épargnées à tel point que l'attente est parfois longue avant l'arrivée du car,ils ont la peur au ventre et les entrailles serrées par l'angoisse à cause des va-et-vient de ces jeunes désoeuvrés qui ne reculent devant rien. Elles ne se sentent en sécurité qu'une fois le portail de l'établissement franchi, pas souvent parce que meme à l'intérieur de l'établissement il y a toujours des garçons fanfarons et les enseignants chacun se fait bonne conscience en faisant semblant de ne rien voir, les responsables des collèges, des lycées ,des universités, des CFPA se disent ne pas être concernés tant que cela se passe à l'extérieur des établissements. Et tant qu'il n'y a pas de dépôt de plainte, les services de sécurité ne sont pas tenus d'intervenir, mais ne dit-on pas que prévenir vaut mieux que guérir. Alors quelques randonnées d'el Amne ne fera que du bien et diminuer cette délinquance et insécurité aux alentours de nos écoles. Les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre les moyens logistiques et les dispositions réglementaires afin d'éradiquer ce genre de comportement qui n'est pas propre aux valeurs arabo-amaziguea et dont la religion musulmane refute. Nous manquons d' education car on inculque les mauvaises manière à nos enfants, il est grand temps pour réagir. Il est grand temps pour remédier à la situation afin de remettre l' école et l'éducation sur le bon chemin et inciter les parents à mieux prendre en charge leurs progénitures en leur inculquant les bonnes méthodes,la bonne manière de s'habiller, la coupe des cheveux devra être acceptable avec une tenue descente devra être exigée et revenir aux leçons de morales qui devront être introduites pour mieux éduquer les générations futures car il est déjà plus que trop tard.