Le demi-centre de la sélection algérienne de handball, Abdelkader Rahim, a estimé hier que le retrait des Emirats arabes unis, l'un des adversaires des Verts au Mondial-2015 au Qatar (15 janvier-1er février), «ne changeait rien pour les Verts». «ça ne change rien pour nous. C'est leur choix et je n'ai pas à le commenter. Nous attendons de savoir qui les remplacera», pour se prononcer, a déclaré le joueur de Nîmes qui reprend d'une blessure à l'épaule, joint par l'APS depuis Alger. L'entraîneur national, Réda Zeguili, avait eu la même réaction samedi, estimant qu'il fallait attendre le pays remplaçant pour commenter le retrait des Emiratis. «Le moment n'est pas opportun pour le faire, il faudra attendre l'officialisation du pays remplaçant. La préparation se poursuit le plus normalement du monde», avait-il indiqué. Qualifiés pour la première fois de leur histoire à une phase finale d'un Mondial, les Emirats arabes unis devaient évoluer dans le groupe «C» aux côtés de l'Algérie, l'Egypte, France, Suède et de la République tchèque. Le président de la Fédération émiratie de handball, Majed Soltane a indiqué vendredi que son instance a envoyé une correspondance à la Fédération internationale de handball (IHF), dans laquelle elle l'informe officiellement de sa décision de se retirer du Mondial-2015, tout en refusant d'expliquer les motifs. Mais pour la presse locale, c'est surtout pour «des raisons techniques, une préparation insuffisante et la peur d'encaisser de gros cartons». Les Emirats arabes unis ont emboîté ainsi le pas au Bahreïn, dirigé par l'entraîneur algérien Salah Bouchekriou, qui a annoncé jeudi son retrait du Mondial de la petite balle. L'Australie a été le premier pays à être remplacé par l'Allemagne, lors de ce Mondial, en raison de la non reconnaissance par l'IHF de la Confédération océanienne de handball.
